à Oum El-Bouaghi, la 28e marche populaire pacifique, la dernière de l'été avant la rentrée sociale, s'est ébranlée, comme chaque vendredi, de la place de l'APC, revendiquant le départ du système et de ses symboles. Les manifestants, qui ont traversé plusieurs quartiers de la ville, ont porté des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "El-intikhabet fi dharf el-hali leyset hel" (L'élection dans les conditions actuelles n'est pas une solution), "Kararouna essiyassi ghir moustakel" (Notre décision politique n'est pas indépendante), "La hiwar la intikhabate mâa baka ahzeb el-moualet" (Ni dialogue ni élection avec le maintien des partis de l'alliance), "Baka mandhoumet el-fassed yountij fasessidine djoudoud" (Le maintien du système de corruption produit de nouveaux corrompus), Karim Younès = Ouyahia = mahem kadira" (Karim Younès = Ouyahia = sales besognes) ou encore "Ethaoura echaâbia moustamira" (La révolution populaire continue). Les citoyens ayant pris part à cette marche ont aussi scandé "Daoula madania, machi âaskaria" (un Etat civil et non militaire), "Karim Younès ma imathelnech, Gaïd Salah ma yahkoumnech" (Karim Younès ne nous représente pas et Gaïd Salah ne nous gouverne pas), "Ya nidham ya mouzaouar, el-wadh'â el-youm rah etghayer" (Système fraudeur, la situation actuelle va changer). B. Nacer