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Un havre de paix
“Le Djurdjura”, Aïn El Hammam
Publié dans Liberté le 08 - 08 - 2005

L'hôtel touristique Le Djurdjura, situé au sommet de la ville de Aïn el Hammam, offre un cadre de vie agréable à plus d'un titre, “un havre de paix à trois étoiles” pour ses habitués.
En effet, ce complexe touristique, inauguré en novembre 1973 et occupant merveilleusement un espace avoisinant deux hectares, résiste encore aux vicissitudes du temps qui passe. “Il (Le Djurdjura) était rayonnant lorsque le secteur du tourisme allait sur ses deux pieds”, comme le souligne M. Kaki, l'actuel directeur, qui déplore certains manques que d'aucuns auraient accrédités au dysfonctionnement de tout le secteur hôtelier et touristique qu'il qualifiera de “canard boiteux”.
À l'image des autres domaines étatiques où le fonds de commerce brille par ses carences face à la concurrence déloyale, “le complexe du Djudjura nécessiterait dans une autre dimension, peut-être, un changement de créneau d'apparence plus porteur et plus attractif”, nous confie le directeur. Aujourd'hui, pour un observateur étranger, le moins qu'on puisse constater semble être l'isolement dans lequel patauge cet établissement de l'Entreprise touristique de Kabylie (ETK). À commencer par la route qui vous donnera le vertige : abrupte, sinueuse, défoncée.
Et pour cause, le laisser-aller des collectivités locales qui n'encourage ni directement ni indirectement l'entretien d'un tel site. Le désert culturel et l'absence de cadre associatif, de clubs de jeunes ou autre organisation de masse pour la préservation de cet espace paradisiaque font défaut.
Du coup, c'est la morosité qui s'installe à la vue générale de cette infrastructure perchée à plus de 1 200 m d'altitude. Pourtant, cela nécessiterait “un simple rafistolage pour relooker cet aspect de l'extérieur”, ajoutera notre interlocuteur.
Côté clientèle, Omar A., quinquagénaire, habitué de cet endroit, en fait l'éloge : “C'est un lieu d'hospitalité où le simple employé, comme le directeur, vous reçoit en toute modestie sans ausculter vos poches ou votre portefeuille.” Le complexe du Djurdjura résiste par ailleurs aux colportages et autres mauvaises langues de certains citoyens qui le taxent injustement de “coin malfamé”. À ce propos, le gérant dément catégoriquement : “Nous continuons à recevoir des familles, des couples et autres clients avec respect, dignité, une parfaite prestation de service et surtout une sécurité totale.” Notons que le site ne regorge pas de monde en ces journées d'été n'étaient les quelques clients habituels qui savourent un moment de paix et de détente à l'abri des regards. Tout compte fait, “malgré la propagation des bars à Aïn El Hammam, Le Djurdjura continue d'assurer le gagne-pain d'une trentaine de pères de famille”, nous assure le directeur. D'ores et déjà, le site reprend son activité en attendant un éventuel acquéreur. D'ici là, on s'autorise à inciter les gens à aller découvrir ce havre de paix, d'air pur, loin de toute forme de pollution.
Limara B.


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