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Un patrimoine national en quête d'investisseurs
Taghit
Publié dans Liberté le 17 - 08 - 2005

Au sud-ouest du pays, à 90 km au sud de Béchar, Taghit est une ville insignifiante de par sa population (7 000 habitants), mais infiniment plus grande de par sa renommée nationale et internationale en tant que site touristique et historique. elle a été transformée ces dernières années en un véritable théâtre d'arts populaires. En effet, ce paysage naturel, aux berges ornées d'une palmeraie, rappelant que cette ville est une oasis, constitue la seule tache de verdure, telle une île dans un océan. Par ailleurs, quand on sait que la majorité des visiteurs sont fidèles à ces lieux depuis des années, il faut reconnaître qu'il y a bien des secrets dans cette histoire d'amour entre Taghit et les touristes.
En effet, le sable fin et doré de cette région saharienne possède des propriétés thérapeutiques pour plusieurs pathologies, telles que le rhumatisme et autres allergies, d'où la nécessité de lancer un appel au concours des investisseurs pour contribuer de manière efficace à l'introduction de commodités susceptibles de permettre aux visiteurs de passer des séjours curatifs bénéfiques. Bien que la palmeraie de cette ville touristique connaisse actuellement une intense dégradation, elle garantit le repos et la sécurité des familles dans un climat de confiance. Cette localité, qui s'étend sur une superficie de 8 040 m2, a été classée patrimoine national touristique par décret exécutif (n° 98/730 du 23/11/1998).
Elle recèle de nombreuses gravures rupestres qui remontent à près de 25 000 ans ainsi qu'un ksar majestueux, élaboré depuis plus de 14 siècles. Dans le cadre de la valorisation des potentialités touristiques de cette région et en vue d'attirer les investisseurs, les autorités locales ont organisé plusieurs éditions du festival des arts populaires connu communément ici sous le nom de Maoussem Taghit qui coïncide chaque année avec la période de la cueillette des dattes.
Plusieurs activités ont été programmées durant cette manifestation, notamment des expositions de photos et du folklore. Par ailleurs, la participation de nombreux ambassadeurs et de journalistes aurait dû inciter les organisateurs à donner une meilleure image de la région et à mettre en avant les différentes perspectives d'investissements dans le secteur touristique.
Malheureusement, comme chaque année, le contenu de cette manifestation, parce que trop exhibitionniste et uniquement folklorique, s'est toujours éloigné des objectifs assignés à ce maoussem ; il serait judicieux de mettre en exergue le patrimoine historico-culturel de cette région, afin de susciter un réel intérêt chez les investisseurs nationaux. Selon la majorité des taghitis, le maoussem n'a été en réalité qu'une occasion pour certains de meubler, le temps de quelques jours, un vide à coups de millions de dinars, un programme certes multicolore, mais dont les perspectives n'ont rien d'économico-culturel. Cette ville ne s'anime que durant les quelques jours du maoussem, une fois par an pour, hélas, replonger ensuite dans sa léthargie habituelle.
Même le maoussem 2004-2005 n'a pas eu lieu pour des raisons qu'on ignore. Pour Brik, commerçant, “tout le monde y gagnerait, surtout la population locale, si on décidait de rectifier le tir en faisant appel à toutes les compétences locales, c'est-à-dire les intellectuels. Ainsi, on permettrait à ces derniers d'apporter des suggestions fructueuses qui réhabiliteraient le réservoir historico-culturel de la Saoura afin de le hisser au rang de patrimoine universel”.
En attendant, Taghit, qui mérite plus de considération, somnole… elle ne cesse de tâtonner à la recherche d'un hypothétique tourisme local, rentable.
Rachid Roukbi


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