Le juge d'instruction du tribunal de Zemoura, ville située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a décidé, tard dans la nuit de mardi à mercredi, la mise sous contrôle judiciaire des sept manifestants arrêtés lors de la marche citoyenne de mardi à Djaâfra, commune au nord de la wilaya. Les chefs d'inculpation retenus contre eux seraient : "attroupement non armé", "désobéissance et atteinte à l'ordre public", "dégradation des biens publics". La décision du juge d'instruction du tribunal de Zemoura a soulagé les prévenus, leurs familles et les manifestants qui craignaient un placement sous mandat de dépôt. L'activiste et blogueur Brahim Laâlami, déjà sous contrôle judiciaire dans une autre affaire, est arrêté dans la journée au commissariat du chef-lieu de la wilaya. Selon nos informations, il est poursuivi pour une autre affaire qui concerne une amende impayée d'une somme de 100 000 DA. À l'annonce de cette présentation, une foule s'est regroupée devant le tribunal pour demander sa libération. Un jeune qui sort de chez le procureur général, déclare qu'il sera libéré jeudi matin. Les hirakistes de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont fait une quête pour payer l'amende que l'activiste Brahim Laâlami doit verser quant à l'affaire susmentionnée.
