Un responsable a confirmé, hier, à la radio que le marché enregistre une pénurie de médicaments anticancéreux. Ce qui est grave dans un pays qui a autant de liquidités et autant d'investissements dans l'industrie pharmaceutique. On nous avait indiqué l'année dernière, pour justifier la hausse de la facture médicament, la reconstitution des stocks de PCH. Aujourd'hui qu'ils sont reconstitués, si on suit le discours officiel, comment les pouvoirs publics vont devoir justifier la pénurie de ces médicaments dans les hôpitaux. Finalement, c'est encore l'anarchie sur ce marché. Et le “dindon de cette farce” reste toujours le malade. N. R.