Les jeunes Algériens sont très peu enclins à la tendance islamiste et se méfient des partis qui prêchent des discours politico-religieux, et ce, au même titre que les jeunes originaires de l'Egypte et de la Tunisie. C'est ce qui ressort d'un rapport d'Arab Barometer sur les croyances au Moyen-Orient et publié par l'hebdomadaire The Economist. Selon ce rapport, "la part des personnes qui expriment leur confiance dans les partis politiques, la plupart teintés d'orientations religieuses, a chuté de plus d'un tiers depuis les printemps arabes de 2011, pour s'établir à 15%". Mieux, Arab Barometer a indiqué qu'"à travers le monde arabe, nombre de citoyens se retournent contre les partis religieux et les religieux qui les ont aidés à arriver au pouvoir". Du reste, révèle ce rapport, "les dirigeants religieux sont aux yeux de nombreux citoyens perçus comme cooptés par les régimes en place. Ce qui accroît la méfiance à leur égard".