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L'Egypte accusée de disparitions forcées et de tortures sur des enfants
Des ONG interpellent l'UE et les Etats-Unis
Publié dans Liberté le 24 - 03 - 2020

Il s'agit d'un énième rapport d'une organisation internationale de défense des droits de l'homme sur la situation des militants de l'opposition en Egypte.
Le nouveau régime égyptien, dirigé par l'autoproclamé maréchal et actuel président Abdel-Fattah al-Sissi, vient d'être épinglé par un rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW), qui accuse ses forces de sécurité, tous corps confondus, ainsi que l'Agence de sécurité nationale (renseignements militaires internes) d'"arrestations arbitraires", de "disparitions forcées" et de "tortures d'enfants", avec la complicité des institutions judiciaires, acquises au pouvoir militaire du Caire.
"La police égyptienne, l'Agence de sécurité nationale et des responsables militaires ont procédé à l'arrestation arbitraire, à la disparition forcée et à la torture d'enfants, parfois âgés de seulement 12 ans, avec la complicité de procureurs et de juges qui ont fermé les yeux sur ces violations", a indiqué HRW dans un rapport conjoint avec l'autre ONG Belady-An Island For Humanity.
Intitulé "No One Cared He Was A Child : Egyptian Security Forces' Abuse of Children in Detention (personne ne se souciait de savoir que c'était un enfant : mauvais traitements infligés aux enfants par les forces de sécurité égyptiennes)", le document de 43 pages évoque des cas de tortures sur une vingtaine d'enfants, dont l'âge ne dépasse pas 17 ans.
"Les récits poignants de ces enfants et de leurs familles révèlent que le mécanisme de répression égyptien a soumis les enfants à de graves violations", a déclaré Aya Hijazi, codirectrice de Belady, précisant que "quinze d'entre eux ont déclaré avoir été torturés en détention provisoire, généralement lors d'interrogatoires alors qu'ils étaient en détention secrète".
Aussi, "un autre enfant a été violemment passé à tabac par des gardiens de prison. Sept enfants ont déclaré avoir été torturés à l'électricité par des membres des forces de sécurité, notamment à l'aide de tasers", a-t-elle détaillé, soulignant que des victimes de ces tortures ont été castrées, selon les témoignages recueillis chez certains d'entre elles. "Les autorités égyptiennes agissent comme si elles étaient au-dessus de toutes les lois s'agissant des enfants en détention", a-t-elle ajouté.
"Des enfants relatent que les forces de sécurité égyptiennes les ont torturés par l'eau et électrocuté leur langue et leurs organes génitaux, des actes pourtant restés impunis", a constaté Bill Van Esveld, directeur adjoint de la division Droits des enfants à Human Rights Watch.
"Les gouvernements qui veulent mettre fin à ces horreurs devraient interrompre leur appui aux services de sécurité égyptiens et conditionner tout accord futur à de réelles réformes", lit-on encore dans le communiqué résumant le rapport des deux ONG, disponible sur internet.
Pour les deux ONG, "le système de justice pénale égyptien n'a pas protégé les enfants des mauvais traitements et pourrait causer des dommages durables".
Ce pourquoi elles invitent "les alliés de l'Egypte, en particulier les Etats-Unis ainsi que la France et d'autres pays de l'Union européenne" à suspendre leur "soutien aux forces de sécurité égyptiennes jusqu'à ce que Le Caire prenne des mesures vérifiables pour mettre fin aux abus et tenir les responsables comptables de leurs actes".

Lyès MENACER


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