Résumé : Sarah s'évade de temps à autre pour penser à Farid. Meriem remarque qu'elle devient heureuse et sourit à tout bout de champ. Elle veut en connaître les raisons. Meriem s'approche d'elle et lui murmure à l'oreille : - J'en fais une affaire, parce que je sais reconnaître une femme amoureuse. Sarah sursaute : - Non… Non tu n'y es pas. Je ne suis pas du tout amoureuse. - Mais si. On ne me l'apprend pas à moi qui suis tombée amoureuse des dizaines de fois. - Tu prends tes amourettes fantoches pour de l'amour, Meriem ? - Ce ne sont pas des amourettes fantoches, mais un passage obligé dans la vie pour chaque être humain normal. - Hum. Ça, c'est toi qui le dis. - Je le dis en connaissance de cause. Allez, raconte… - Je te raconte ? - Ne fais donc pas l'innocente, Sarah. Qui est donc l'heureux élu ? - Il n'y a pas d'heureux élu, Meriem. Tu te fais des idées. - Arrête avec tes cachotteries, Sarah. Je ne vais plus te harceler. Mais je maintiens mes soupçons quant à une nouvelle relation amoureuse. Garde le secret si tu veux, mais je suis certaine que tu finiras bien par cracher le morceau. - Oh là là… Franchement, tu en fais une maladie, Meriem ! - Mais c'est toi qui ne veux pas te confier. - Très bien. Je vais te dire en deux mots de quoi il s'agit. - Il s'agit donc bien de quelque chose. - Pas de grand-chose, ne te méprends pas. - Tout de même, il y a anguille sous roche. - Non, loin de là. Voilà, il y a un peu plus d'un mois, j'ai rencontré un homme. - Beau, gentil ? - Beau, oui… Gentil, très, même… Et surtout intelligent. - Oh… Tu as une de ces chances, Sarah ! Tu es tombée d'une seule traite sur le gros lot. Le prince charmant dans toute sa splendeur. - Tu n'y es pas du tout, Meriem. Cet homme m'a sauvé la vie. - Hein ? Comment ? - Mais laisse-moi donc te raconter un peu cette histoire ; tu m'interromps à tout bout de champ. Meriem passe un doigt sur sa bouche. - C'est fini. Je ne vais plus t'interrompre. Allez, vas-y, accouche. - Eh bien, voilà. Un jour j'ai voulu me suicider et… - Tu voulais… quoi… ? - Me suicider. Voilà que tu m'interromps encore… - Mais on n'a pas idée, Sarah… ! Te suicider ? Cela me donne carrément la chair de poule. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.