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Cavalli : "Ils payent plus de pénalités que de salaires"
Il a gagné son procès à la FIFA contre les dirigeants du MCO
Publié dans Liberté le 10 - 05 - 2020

Condamnée par la FIFA à verser 693 millions de centimes à son ancien mentor Jean-Michel Cavalli, la direction du Mouloudia d'Oran a perdu gros ce week-end : beaucoup d'argent, et sa dignité ! "Ils payent plus de pénalités que de salaires", nous disait vendredi soir le technicien corse. La faute à une méconnaissance flagrante et pénalisante des lois et us en vigueur dans le haut niveau.
Car, après avoir été alertés de la possibilité d'une telle sanction après que l'ancien sélectionneur national eut appelé l'instance planétaire à trancher juridiquement dans ce conflit qui les oppose, les responsables oranais, par la voix d'Aboubakr Radjaâ, s'étaient montrés un brin trop rassurants en affirmant que "le MCO n'avait rien à craindre de la FIFA".
Une démarche boiteuse qui a fini par causer du tort à la trésorerie du Mouloudia ainsi qu'à son image de marque. Mais même après l'annonce de cette sanction, la direction oranaise continuait de nier l'évidence en se cachant derrière le fallacieux argument de "l'absence d'une passation de consignes avec l'ancien président Ahmed Belhadj Baba".
Or, s'il est vrai que le dernier nommé a une part de responsabilité dans cette affaire, il est tout aussi vrai que l'administration mouloudéenne actuelle en a également une grosse part, puisque c'est elle qui a refusé tout règlement à l'amiable avec Cavalli comme il l'avait si clairement expliqué dans ces mêmes colonnes, voilà plus de deux mois.
Au moment où les responsables du MCO indiquaient qu'ils "ne disposaient que d'un délai de quelques jours seulement pour lui verser un milliard de centimes", le technicien corse avait, pour rappel, sèchement répliqué en révélant à Liberté que "cette affaire datait en vérité de la fin du mois d'octobre".
"L'actuelle direction du MCO aurait pu éviter un tel scandale si elle avait fait preuve d'intelligence ou, du moins, de respect envers ma personne. Or, lorsque je me suis rapproché d'elle, fin octobre 2019, pour lui signifier que le club me devait deux mois de salaires, j'ai tout simplement été ignoré, voire méprisé. J'avais chargé mon avocat de leur signifier mon entière disponibilité à régler cette affaire à l'amiable. Il y avait mille et une solutions à ce litige.
Ce n'est pas au MCO que j'allais faire un coup tordu. Mais les actuels dirigeants se sont pris pour ce qu'ils ne sont pas ! Ils ne m'ont pas respecté. Ils n'ont pas respecté le contrat en bonne et due forme qui est le mien ! Ils ont non seulement refusé d'écouter ce que je pouvais leur proposer, mais ils ont aussi et surtout été hautains, inaccessibles.
Et par-dessus tout ils me dénigrent et tentent de me salir dans les médias !", avait tancé Jean-Michel Cavalli, et d'ajouter : "J'ai tous les documents qui prouvent que le club me doit deux mensualités. J'ai toutes les preuves qui démontrent que Belhadj ne m'a pas versé mes deux salaires. À ces deux mois s'ajoute l'avenant stipulant que le contrat est reconduit tacitement une saison supplémentaire en cas de maintien parmi l'élite.
J'ai tous les documents et accusés de réception qui prouvent que l'actuelle direction a été mise au courant, au plus tard au mois de novembre dernier. Le délai était de dix jours pour répondre à ma doléance. Je lui ai accordé un mois, mais rien ! J'ai tenté de la relancer, rien ! Je ne pouvais tout de même pas accepter un tel comportement vis-à-vis de ma personne, alors que, moi, j'ai toujours été respectueux des hommes et des engagements ! J'ai une requête officielle qui a été refusée en décembre. Ils l'ont signée ! C'est pour cela que j'ai décidé de saisir la FIFA."

Le pire est à craindre
Outre les 693 millions que le MCO se verra désormais ponctionner de sa part de droits TV, comme l'a laissé croire son administration, une autre requête pourrait lui valoir (beaucoup) d'autres ennuis. Cavalli avait, en effet, lancé une bombe dans ce même espace en révélant avoir en sa possession "un autre contrat datant de 2016".
"Je pourrai également déposer une requête au niveau de la FIFA puisque la loi est claire à ce sujet et que j'ai la possibilité de le faire dans les dix ans. Ce contrat, avec un salaire mensuel de 23 000 euros, je l'aurais mis dans la cheminée si la direction m'avait montré le respect qu'elle me doit.
Et croyez-moi, si je dépose ce contrat à la FIFA, là, oui, ils me devront beaucoup d'argent ! Belhadj, au moins, n'a pas tenté de me salir. Il dit m'avoir payé, et je dis le contraire. C'est de bonne guerre, après tout ! Chacun devra prouver qui a raison et qui a tort. Me concernant, je peux prouver facilement que je n'ai jamais reçu les salaires que je réclame.
Il est simple d'aller à la banque et de vérifier. La traçabilité de l'argent, ça existe ! Mais là où l'actuelle direction a dépassé les bornes, c'est en s'attaquant méchamment et gratuitement à ma personne. Les actuels dirigeants auraient pu discuter avec moi autour d'une table et trouver une solution à l'amiable. Au lieu de cela, ils déblatèrent et me manquent de respect", avait-il menacé. Clair, net et précis.

Rachid BELARBI


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