Le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, a estimé que 225 personnes pourraient avoir péri lors des manifestations inédites déclenchées en novembre 2019 à travers l'Iran contre une hausse du prix de l'essence, a rapporté hier l'agence de presse Isna. Les rassemblements ont rapidement pris une tournure violente et internet a été coupé dans le pays pendant environ une semaine. L'Iran n'a pas annoncé de bilan officiel et n'a reconnu la mort de quelques personnes, notamment parmi les forces de sécurité, les autorités qualifiant de "mensonges absolus" les bilans fournis par des ONG. Amnesty International affirme avoir des preuves concernant la mort de 304 hommes, 10 femmes et 23 enfants, dans la répression des manifestations.