Le programme de cette année, diffusé en ligne entre le 8 et le 14 juin, comprend des courts-métrages algériens, marocains, kosovares, ou encore iraniens, qui concourent au prix du Fifog d'or et d'argent. La deuxième phase du programme en ligne du Festival international du film oriental (Fifog) sera entamée à partir d'aujourd'hui, et ce, jusqu'au 14 juin avec, pour la compétition en ligne, quatorze courts-métrages, en provenance de quatorze pays, qui seront départagés par un jury de professions et de pays différents. L'accès à ces productions, inscrites cette année sous le thème "La résistance au féminin", est libre sur le site internet du festival (fifog.com). Il comprend des courts-métrages algériens, marocains, kosovares, ou encore iraniens, qui concourent au prix du Fifog d'or et d'argent. Dans cette catégorie, l'on retrouve Ajo du Kosovare More Raça, Burqa City, de Fabrice Bracq, Coming Soon de l'Iranien Amir Reza Salari aux côtés de Touiza de Karim Bengana, le court-métrage de fiction libyen Prisoner and Jailer de Muhannad Lamin ou encore She Runs de Qiu Yang. Outre les nouveautés de cette édition très spéciales diffusée sur la Toile, les cinéphiles peuvent voir ou revoir quatorze des meilleurs courts-métrages des précédentes éditions et voter pour la meilleure production pour le compte du Prix du public 2020. Les enfants aussi auront leur petit coin cinématographique à caractère ludique et didactique. Ils découvriront six films de six pays différents, avec le concours de l'Association Rencontres et Cultures du Monde arabe (RCMA) et de l'Association pour l'enseignement de l'arabe pour enfants (Elape). Parce que le Fifog c'est aussi d'autres arts qui font de lui le rendez-vous idoine pour la découverte, le partage et l'émerveillement, l'exposition artistique de cette année réunit une peintre et un photographe. Ainsi, "pendant que la peintre franco-algérienne, Akila Dahache, qui éblouit par ses couleurs, invite à un voyage spirituel, le photographe algérien Ahmed Aït Issad, témoigne avec ses clichés du rôle des femmes dans la douce révolution algérienne du 22 février 2019". Une autre surprise attend les passionnés de la danse orientale. En effet, le Fifog, en collaboration avec le Festival international de danses folkloriques de Suisse (Esquisse d'Orient), proposent aux internautes un cours d'initiation en ligne, dispensé uniquement sur inscription à l'adresse : http://www.maryam.ch/inscription. Pour rappel, la quinzième édition du Fifog se tient en ligne pour sa première et deuxième phases à cause de la pandémie. Sa dernière partie est en cours de finalisation et "les projections en salle, notamment des fictions longues, sont reportées à l'automne 2020, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire" apprend-on des organisateurs. Célébrée sous le thème "La résistance au féminin", cette édition donne à voir "des images de femmes" et "amplifiera l'espoir de la jeunesse, questionnera les résistances des peuples et explorera la dynamisme des sociétés d'Orient, notamment leur volonté de s'opposer aux conservatisme moral et politique avec douceur et sourire". Yasmine Azzouz
