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Tripoli veut un dialogue politique sans Haftar
En réponse à la multiplication des initiatives de sortie de crise
Publié dans Liberté le 15 - 06 - 2020

Pour l'Algérie, seul un dialogue inter-libyen inclusif et sans ingérence étrangère est en mesure de sortir la Libye de la crise, née de la chute de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Le Gouvernement libyen d'union nationale (GNA) de Tripoli a conditionné hier son soutien aux dernières initiatives politiques, proposées par les pays voisins et d'autres parties directement impliquées dans la crise en Libye, par l'éviction du général Khalifa Haftar et l'unification des différentes institutions de l'Etat et le maintien de l'armée sous une autorité civile, dans un tweet du ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha.
"Nous saluons les initiatives visant à mettre fin à la crise politique et à unifier les institutions de l'Etat", a-t-il affirmé, soulignant que cela ne peut se faire sans "la préservation de la souveraineté de la Libye et sous une gouvernance garantissant un pouvoir régi par la volonté du peuple et l'assujettissement de l'armée à l'autorité civile". M. Bachagha avait rejeté la semaine dernière la "Déclaration du Caire" du président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi, la qualifiant de bouée de sauvetage au général Khalifa Haftar, bras armé des autorités parallèles de l'Est libyen.
"Il n'y a plus de place pour le chaos et les enchères au nom de la révolution en raison des intérêts sectaires étroits", a-t-il ajouté, rappelant aussi qu'"il n'y a pas de place pour les criminels de guerre désireux de prendre le pouvoir par la force des armes", a ajouté Bachagha, en référence à Khalifa Haftar, avec lequel le président du GNA, Fayez al-Serraj, ne veut plus négocier, le qualifiant de "criminel de guerre". La sortie de M. Bachagha intervient une semaine après la proposition de paix égyptienne, rejetée par une partie des Libyens et des membres de la communauté internationale, et au lendemain de l'appel turco-américain, durant le week-end, à un cessez-le-feu en Libye, sous l'égide de l'ONU. Washington estime que la proposition du Caire manque de légitimité, al-Sissi n'ayant parlé qu'avec le camp de l'Est libyen sans inviter le GNA. Pour rappel, l'Egypte soutient M. Haftar depuis le début de son opération al-Karama dans l'est de la Libye, contre les groupes terroristes installés à Benghazi et à Derna.
Sous le couvert de lutte contre le terrorisme, Le Caire a fourni une aide militaire importante pour Haftar, dont l'objectif est surtout la prise du pouvoir politique à Tripoli, d'où son opération contre le GNA depuis un an, mais qui a fini par un échec cinglant au cours de ces deux derniers mois. L'appui turc au GNA a été déterminant face à la volonté de Haftar d'aller jusqu'au bout de son opération, fortement soutenue par les Emirats arabes unis et la Russie, donnant lieu à une nouvelle guerre par procuration entre ces puissances, déjà en conflit en Syrie depuis 2011. Malgré la reprise des discussions inter-libyennes à Genève, dans le cadre du Comité militaire 5+5, issues d'une résolution de l'ONU, sur la base de la déclaration finale de la Conférence internationale de Berlin (19 janvier 2020), la mise en œuvre d'un cessez-le-feu en Libye demeure incertaine, le GNA poursuivant son offensive pour la libération de la ville stratégique de Syrte, dernier bastion des troupes de Haftar dans l'Ouest libyen.
Lyès Menacer


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