Résumé : Naïma appréciera la compagnie de Faouzi. L'homme tentait de l'aider à remonter la pente. Le directeur du complexe interrompra leur conversation. La jeune fille est confuse. Faouzi s'interpose. Faouzi s'approche de lui. -Je vous conseillerais de laisser cette jeune femme tranquille. -Et si je ne suis pas votre conseil, monsieur ? -Eh bien, vous allez le regretter. Le visage de l'homme vire au pourpre. La sueur ruisselait sur son visage. Il tente de réguler sa respiration et lance d'une voix où brillaient son mépris et sa colère. -Monsieur me menace maintenant ? Nous allons voir ça. Il fait signe à deux videurs qui se trouvaient non loin de là. -Jetez cet homme par-dessus bord. Faouzi recule d'un pas calme, alors que Naïma, toute tremblante, suivait la scène sans pouvoir prononcer un mot. Un des deux gorilles s'approche de Faouzi et tente de l'agripper par les épaules. Ce dernier recule d'un autre pas et, dans un geste vif, le fit pivoter et l'envoie au sol. L'autre homme tente d'intervenir. En vain. Il recevra un coup à la nuque et ira s'étaler à côté de son coéquipier, sous les yeux horrifiés du patron de l'établissement qui prendra ses jambes à son cou pour aller chercher du renfort. Faouzi tire Naïma par la main. -Allez viens par là. Cours et ne t'arrête surtout pas. Ils se mettent à courir et quittèrent les lieux par une porte qui donnait sur un jardin. Ils contournèrent l'espace vert et arrivèrent sans trop de mal au parking. Faouzi s'arrête devant un coupé de couleur foncée et déverrouille les portières. -Monte vite, lance t-il à la jeune femme, ils ne tarderont pas à nous suivre. Naïma s'installe sur le siège avant, et Faouzi démarre en trombe. Ils entendirent des cris derrière eux, et le jeune homme accélère pour quitter le parking. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent sur l'autoroute. Faouzi réduit la vitesse pour rouler à une allure normale. La pleine lune rendait la nuit romantique, et Naïma qui avait jusque-là retenu son souffle pousse un long soupir de soulagement. -Cela va mieux mademoiselle ? -Oui. On peut dire qu'on l'a échappé belle. -Je te dépose chez toi ? -Si cela ne te dérange pas. -Tu habites le centre-ville ? -Plutôt à l'entrée de la ville. Je vais t'indiquer le chemin. (À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.