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“On ne sait pas qui est derrière les GIA”
Louisa Hanoune au CIP
Publié dans Liberté le 15 - 09 - 2005

Pour la porte-parole du PT, si la responsabilité de la décennie noire est “partagée”, “ce n'est pas le moment d'en débattre”.
“On ne connaît pas les GIA (Groupes islamiques armés, ndlr), on ne sait pas qui les fait bouger et qui est derrière eux.” C'est ce qu'a déclaré, hier, Louisa Hanoune, la porte-parole du Parti des travailleurs (PT), dans une conférence de presse animée au Centre international de presse (CIP) dans le but de faire le bilan de quinze jours de campagne en faveur de la charte présidentielle portant paix et réconciliation nationale. “Nous pouvons dire que c'est la CIA qui se trouve être derrière les groupes armés de l'Afghanistan et qui les fait bouger, mais nous nous interdisons de nous prononcer sur l'identité de ceux qui sont derrière les GIA, qui sont pour nous des criminels”, indique-t-elle tout en soulignant “qu'il nous faudrait du temps pour clarifier les choses, mais que, de toutes les façons, il faudrait ouvrir un important débat sur ce sujet”. Qualifiant la décennie noire de “guerre civile dont les acteurs sont multiples où il y a eu des victimes de tous les côtés”, la porte-parole du PT estimera que “la responsabilité dans cette guerre civile est partagée et que ce n'est pas le moment de débattre des responsabilités”. Elle poursuivra dans le même ordre d'idées : “Ce n'est pas le moment de trouver des arguments pour les ONG (organisations non gouvernementales) internationales qui recherchent des prétextes pour des ingérences et qui auraient pour conséquences de traduire des Algériens devant le TPI (Tribunal pénal international).” “Mais il viendra le temps où on parlera des responsabilités dans la guerre civile”, promet-elle.
Evoquant la charte présidentielle portant paix et réconciliation nationale, l'intervenante l'a considérée comme “un compromis entre deux clans du pouvoir ayant des options totalement différentes”. “C'est un compromis entre les auteurs de la conception du tout-sécuritaire qui ne reconnaît pas l'état de guerre et les auteurs de la conception de la réconciliation nationale qui veulent une solution politique à la guerre”.
Louisa Hanoune, pour sa part, soutient la seconde conception, en l'occurrence la solution politique à la décennie noire. “Nous sommes pour une solution politique globale où personne ne sera banni de l'exercice de la politique”, dit-elle.
À ce propos, la conférencière indiquera que “si cela ne tenait qu'à nous, on se résumerait à dire, dans le cadre de la paix et de la réconciliation nationale, que le peuple mandate le président de la République qui prendrait toutes les mesures nécessaires”. Louisa Hanoune, qui a revendiqué la prise en charge des dossiers liés “à la guerre civile”, a également exigé de prendre en charge “les 313 personnes emprisonnées dans les camps du Sud, puis relâchées”. “Il faut que ces gens recouvrent leurs pleins droits”, dit-elle tout en notant que “la moitié de ceux détenus dans ces camps ont été assassinés”.
Parlant des pressions internationales, l'intervenante estimera que “quand il y aura la paix, il n'y aura pas de raisons pour que Bouteflika ne fasse pas comme Hugo Chavez et résiste à l'étranger”. Répondant, par ailleurs, au Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia qui a récemment déclaré que les “partisans du contrat de Rome sont des traîtres”, Louisa Hanoune, qui s'est d'abord interrogée sur l'identité des gens qu'accuse le SG du RND, a indiqué néanmoins : “Je ne crois pas que Mehri et Ben Bella soient des traîtres.” “Le président de la République a dit, lui-même, que Sant'Egidio est l'initiative la plus sérieuse, et je ne crois pas que son Chef du gouvernement dise le contraire”, explique-t-elle avant de souligner : “Je suis très contente maintenant que Ouyahia soit pour la paix et qu'il dise que les disparus sont des victimes de la tragédie nationale.”
N. M.


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