Suite à une sollicitation de la direction usmiste, la Fédération algérienne de football a procédé au virement de 200 000 euros sur le compte de Prince Ibara. L'affaire de l'attaquant international congolais Prince Ibara est désormais réglée. Le dossier a été bel et bien réglé par la direction de l'USM Alger, laquelle s'est acquittée de la somme de 200 000 euros suite à la sanction prononcée par la FIFA (interdiction de recrutement contre l'USMA). Selon une source proche de la FAF, la Fédération algérienne de football, sur sollicitation de la direction algéroise, a procédé au virement de la somme de 200 000 euros sur le compte de Prince Ibara et ce, depuis une "dizaine de jours". Du coup, l'interdiction de recrutement prononcée par la FIFA contre l'USM Alger sera bientôt levée. Il faut dire que cette affaire a pris des proportions graves, notamment après la tentative d'escroquerie dont a été victime le club. Des personnes se sont fait passer pour Ibara et son avocat. Ils ont même pris attache avec la direction du club en leur proposant un arrangement à l'amiable contre le paiement de la somme de 100 000 euros. D'ailleurs, l'avocat d'Ibara, Antoine Semaria, a demandé à la direction de l'USM Alger de se montrer vigilante à l'avenir, tout en précisant qu'il est le seul interlocuteur de Prince Ibara. "Il semblerait que les tentatives d'escroquerie se soient multipliées ces derniers jours dans ce dossier. J'ai appris qu'une personne s'était fait passer au téléphone pour mon client et une autre pour son avocat. Je vous remercie d'être extrêmement vigilants. Je suis votre seul et unique interlocuteur dans ce dossier", a-t-il écrit dans un mail envoyé samedi dernier à la direction de l'USMA. Antar Yahia : "Pour le moment, je suis confiné" Par ailleurs, le directeur sportif de l'USM Alger, Anthar Yahia, est arrivé avant-hier à Alger où il a par la suite pris ses quartiers à l'ESHRA pour un confinement d'une semaine. "Je suis content de me retrouver à Alger. Je suis impatient d'être sur le terrain pour voir les supporters et poursuivre mon travail déjà entamé. Toutefois, je dois d'abord passer mes jours de confinement pour ensuite m'attaquer aux dossiers en suspens. Je suis confiné dans ma chambre d'hôtel. J'aurais tout le temps pour expliquer ma méthode de travail et ma vision des choses. J'ai un planning de travail qui est mis en place. Je ne peux pas dévoiler tout cela, on aura le temps de le faire dans les prochains jours", dira le directeur sportif de l'USM Alger. En outre, comme rapporté sur ces mêmes colonnes, rien ne va plus entre l'USM Alger et le CS Sfax. Les deux clubs se sont engagés dans un bras de fer à cause de l'attaquant Zakaria Benchaâ, prêté le mois de janvier dernier au club tunisien pour une durée de 6 mois pour un montant de 50 000 euros, avec une option d'achat fixée à hauteur de 250 000 euros avant le 30 juin 2020, selon les termes du contrat signé entre les deux clubs. Mais le CS Sfax, sur recommandation de son entraîneur, a décidé de lever l'option d'achat sur Benchaâ. Ce que l'USMA avait refusé, motivant cette décision par le fait que les délais fixés sont dépassés. Les Tunisiens n'ont pas l'intention de se laisser faire. Aux dernières nouvelles, il espère une réponse favorable de la FIFA qui avait été saisie sur cette affaire. Mais, selon une source digne de foi, le joueur en question n'est pas chaud à l'idée de rester au CS Sfax, lui qui caresse l'ambition de rebondir à l'USMA dès le mois d'octobre prochain. À noter qu'une option d'achat est un droit mais qui doit être levé dans les délais convenus entre les deux parties. À la fin juin, le club sfaxien n'a pas levé l'option d'achat fixée à 250 000 euros et encore moins payé le prix du prêt de six mois (50 000 euros). Du coup, on peut déduire que Benchaâ doit retourner à l'USMA. Mais voilà, la FIFA a prolongé la durée des prêts jusqu'à la fin des championnats, ce qui laisse présager d'un litige au sein de la FIFA.
