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La fille des Aurès
36e partie
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2020

Résumé : Cinq années passent. Hakima termine ses études et ses stages, et Nawel obtient son doctorat en médecine. Un monde actif s'ouvre à elles. La première réussira fort bien à se faire une place au soleil, car grâce à son sérieux et à son abnégation elle est vite remarquée et devient une grande plume. Par contre, la seconde travaille dans un hôpital en attendant d'avoir son propre cabinet.
Ce matin-là, Hakima venait de rentrer d'un reportage lorsque son chef de rubrique, Hamid, l'interpelle.
- Hakima, tu reviens de cette exposition de peinture au palais de la culture ?
- Oui. C'est sublime ! Ce peintre en herbe promet. Il m'a tout de suite fait penser à Auguste Renoir.
- Tu veux parler de l'impressionnisme ?
- Oui, mais d'un autre style. Disons une autre expression, une touche de modernisme, un mélange de sentiments qui se dégage d'une manière si limpide. Cet artiste nous fait ressentir d'une façon très directe ses états d'âme.
- Tu t'exprimes bien toi aussi, à ce que je vois, dit Hamid en riant.
- Fort heureusement, sinon je ne serais pas dans ce journal.
- Bien. Penses-tu pouvoir rédiger ton papier avant le bouclage ?
- Bien sûr, je ne rentrerai pas avant de l'avoir rédigé. Veux-tu me laisser un moment ?
Hamid sourit.
- Moi, je te laisserai. Mais je ne peux rien te promettre pour Faouzi.
Hakima pousse un soupir.
- Le rédacteur en chef. C'est lui qui est de corvée ce soir ?
Hamid hoche la tête.
- Oui, mais il était déjà là en début d'après-midi et n'a pas cessé de demander après toi depuis (il lui fait un clin d'œil). Que veut-il au juste ? Il semble bien emballé.
Hakima fait un geste impatient de la main.
- Tu veux bien me laisser rédiger mon article ? Il se fait tard et je dois rentrer. Je suis bien fatiguée.
- OK. Je te laisse travailler. Appelle-moi dès que tu auras terminé. Je sais que tu es une grande... Mais je dois tout de même relire tout ce qui doit passer dans ma rubrique.
Hakima lui tire la langue.
- À vos ordres, chef (elle s'installe devant son ordinateur). Je ne vais pas trop tarder pour accoucher de ce papier. Une petite heure tout au plus.
Elle retire de son cartable un carnet où elle avait noté ses impressions, l'avis du public et une petite interview avec l'artiste.
Hakima se met à mordiller son stylo, puis souligne des paragraphes, entoure des mots et trace des flèches. Une petite mise au net s'impose pour que le papier prenne forme. Un prélude, un corps de texte, puis une conclusion.
Elle adore son métier, et pour elle c'est toujours un plaisir de pouvoir faire partager ses impressions et ses reportages à chaud avec ses collègues et ses lecteurs.
La jeune fille commence à saisir son texte puis revoit certains passages. Elle revient sur quelques phrases et les peaufine, avant de passer à un autre paragraphe.
Elle ne sent une présence derrière elle que lorsqu'elle terminere la saisie de son papier et lance l'impression.
- Wow ! C'est super. Si tout le monde travaillait comme toi, je n'aurais pas besoin de superviser la rédaction.
Elle sursaute et se retourne promptement pour se retrouver nez à nez avec Faouzi.
- Toi ?
- Oui. Je te dérange ?
Hakima sourit.
- Je n'ai pas senti ta présence lorsque je saisissais mon texte. Et maintenant que j'ai terminé, cela ne pourra pas me gêner puisque je vais rentrer tout de suite.
- Pas encore. Il faut qu'on relise ton article avant de signer l'autorisation de publication.
- Hamid est encore là. Il pourra se charger de la correction et du reste.
Faouzi semble mal à l'aise.
- Je préfère que nous revoyions ce texte ensemble, Hakima. Je pourrais te déposer ensuite. Je n'en ai plus pour longtemps. Il ne reste que ton papier à insérer dans la rubrique culturelle.
- Pourquoi voudrais-tu que nous relisions ce papier ensemble ? À quoi sert alors un chef de rubrique ?
- À faire les mots croisés.
- Vraiment ?
- Je t'assure. D'ailleurs tu peux le vérifier.
Il pointe son index vers le bureau qui leur faisait face, et Hakima remarque qu'effectivement Hamid faisait les mots croisés. Une façon de s'occuper afin de lui permettre de travailler tranquillement.
- C'est vrai. Mais je vais tout de suite lui remettre mon papier. Il est ici pour travailler et non pas pour faire les mots croisés.
Faouzi s'interpose.
- Pourquoi pas ? C'est une occupation saine, surtout pour un journaliste.
- Tu aurais dû donc faire la même chose, au lieu de venir te planter derrière mon dos pour m'espionner.

(À SUIVRE)
Y. H.
[email protected]
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