En dépit d'une relative baisse des températures, les impénitents baigneurs ne lâchent pas prise. Ils ne quittent pas les plages et sont nombreux à planter leurs parasols tout au long d'un littoral qui commence cependant à se vider. Même si l'affluence que les plages ont connue après leur ouverture a nettement baissé, les impénitents baigneurs ne lèvent pas le camp. Au Grand Phare, la mythique plage de l'ouest de la ville de Jijel, le décor ne change pas. Il est presque le même avec ces parasols et même les tentes dressées sur le sable, rappelant que l'été est encore là. Loin du tumulte de la grande affluence estivale avec ces milliers d'estivants qui ont mis le cap sur la corniche, les zones de baignade restent cependant moins fréquentées par rapport à cette période. En dépit de cette baisse, elles restent fréquentées par des baigneurs venant profiter de la fraîcheur et du calme d'une mer plus limpide et propre. La crique est encore le coin de prédilection des adeptes de la mer, qui retrouvent toute leur sérénité dans les rochers de cette plage. Pis encore, certains se sont aventurés en mer en plein orage des derniers jours. Alors que la pluie s'abattait sur la côte, parasols et tentes étaient encore là ! La saison estivale dans son acte deux est lancée. Elle va encore durer tout au long de cet été indien, qui reste propice aux baignades d'automne. Un été qui profite généralement aux habitants des villes côtières, savourant le calme retrouvé sur les plages. "Ce n'est pas mon truc, les baignades de l'été et même si je me rends à la plage, c'est tôt le matin que je le fais, j'évite de me mêler aux foules de la saison estivale. Les baignades, c'est le matin ou lorsque tout le monde s'en va, au mois de septembre, voire même octobre", confesse cet homme, la cinquantaine, habitant la ville de Jijel. Il convient de rappeler que tout au long de la courte période d'ouverture des plages, décidée à partir du 15 août, Jijel et sa célèbre corniche ont connu une affluence des plus exceptionnelles. La prolongation des vacances scolaires et même universitaires a fait que des milliers d'estivants ont continué à affluer vers cette ville, après la fin du mois d'août, généralement le dernier mois des vacances d'été. Les services de la Protection civile ont fait part d'un bilan qui approche les 4 millions d'estivants qui se sont déplacés vers les plages durant cette courte durée. La mer a cependant fait son lot de victimes, dont la dernière est un adolescent de Ghardaïa, happé par les vagues, à la plage du Grand Phare, mardi dernier. Son corps a été repêché jeudi par les éléments de la Protection civile, après trois jours d'intenses recherches. Pendant ce temps, les amoureux de la mer et des baignades dans la douceur d'un été indien propice à des vacances plus calmes ne se privent pas de s'offrir des séjours en bord de mer. C'est dans cette optique que des promotions sont lancées par un complexe hôtelier, au Rocher noir, à l'effet d'attirer ces vacanciers.