A Sidi Abdelaziz, et plus à l'est encore, à Beni Belaïd, une certaine effervescence est observée sur le littoral à la faveur du retour des derniers vacanciers. Les vacanciers sont de retour sur les côtes jijeliennes. «Mais pas en masse comme ils l'avaient fait au début de la saison estivale», assure-t-on cependant. Après la parenthèse de l'Aïd Al Adha et le départ massif des estivants, un timide «rush» est constaté sur les plages les plus fréquentées des localités côtières, à l'est comme à l'ouest de la wilaya. A Sidi Abdelaziz, et plus à l'est encore, à Beni Belaïd, une certaine effervescence est observée sur le littoral à la faveur du retour des derniers aoûtiens pour profiter de la fraîcheur de la mer. «C'est très calme maintenant, c'est le moment idéal et le plus indiqué pour passer d'agréables moments sur la plage, loin du tumulte du grand rush estival d'avant l'Aïd», se réjouit Hamid, un adepte de la plage de Beni Belaïd. «J'emmène mes enfants avec moi, c'est très agréable, la température de la mer est idéale pour les baignades et la fraîcheur est garantie sur cette plage, propre et familiale», poursuit- il. Beni Belaïd est en effet la plage la plus appréciée des côtes est de la wilaya de Jijel de par sa propreté et son cadre presque exclusivement familial. Elle profite bien à ces impénitents baigneurs de la fin de saison, qui retrouvent une mer à la température idoine pour une plongée sous l'eau. Encore plus à l'est, c'est la plage de Oued Z'hor qui garde intacte son emprise sur ses adeptes. En dépit du fait qu'elle est officiellement fermée depuis la décennie de lutte antiterroriste et une saison estivale qui tire à sa fin, elle demeure la destination privilégiée de nombreux estivants, dont bon nombre sont natifs de la région. Le site est l'un des plus beaux de toute l'étendue du littoral jijelien de par sa nature encore vierge, même si l'arrogance de l'homme l'a déjà violé avant même le retour tant attendu de l'ouverture officielle de sa plage. Autant dire qu'à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Jijel, à commencer d'abord par la célèbre crique, le grand Phare, les plages d'El Aouana et de Ziama Mansouriah, le retour à la mer se fait plus timidement. Après l'Aïd, il semble bel et bien que ce soit la fin des vacances sur ces plages qui ont drainé des centaines de milliers d'estivants avant la fête du sacrifice. A Jijel, on chuchote cependant que c'est là le moment idéal pour les habitants de cette ville de retrouver ces plages loin du bruit et de la confusion de la haute saison estivale.
