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Un "casus belli" technologique nommé TikTok
Guerre commerciale entre Washington et Pékin
Publié dans Liberté le 20 - 09 - 2020

Si la Chine et les Etats-Unis nous ont habitués par le passé à des tensions d'ordre diplomatique et politique, la toile est depuis le mois d'août l'enjeu principal au cœur des différends sino-américains.
La guerre commerciale entre les deux superpuissances mondiales, La Chine et les Etats-Unis, bascule sur le terrain d'"affrontements" technologiques. Au cœur de ce bras de fer d'un genre nouveau, l'application chinoise TikTok détenue par ByteDance, au succès phénoménal en Amérique notamment.
Ce réseau social chinois très populaire fait l'objet de vives critiques par l'administration Trump depuis déjà le début du mois de juillet, dans un contexte de tensions politiques et commerciales avec Pékin. Washington qui accuse TikTok d'espionnage économique, via la récolte de données personnelles, a fini par décider de bannir sur le sol américain cette application, en plus de WeChat, une messagerie chinoise très prisée, à partir d'aujourd'hui.
Pour ce faire, un décret a été même adopté début août par Donald Trump. Vendredi, le secrétariat d'Etat au commerce américain, Wilbur Ross, a annoncé, dans un communiqué, prendre des mesures pour que les applications TikTok et WeChat ne soient plus disponibles aux Etats-Unis, ce qui a provoqué les foudres de Pékin qui a réagi en annonçant hier une série de mesures restrictives visant les entreprises américaines. Le gouvernement américain se prépare également à davantage de limitations.
À partir d'aujourd'hui, WeChat ne pourra plus servir d'interface de paiement aux Etats-Unis (des transactions étant possibles dans l'application). Mais il sera également interdit à l'ensemble des opérateurs américains du réseau internet (fournisseur d'accès à internet, hébergeurs de données, développeurs...) de fournir les infrastructures nécessaires au fonctionnement de l'application.
es mêmes interdictions vaudront également pour le réseau social TikTok, qui devrait donc cesser de fonctionner aux Etats-Unis, mais à partir du 12 novembre seulement, précise le département du commerce américain. Une différence de date qui s'explique par les discussions actuellement en cours pour qu'une entreprise américaine puisse racheter à ByteDance les activités de TikTok aux Etats-Unis – une possibilité laissée ouverte par Washington.
Représailles
Ces négociations sont toujours menées entre le chinois ByteDance et l'entreprise californienne Oracle, spécialiste du cloud et dont des médias ont appris que l'offre de rachat de TikTok aux Etats-Unis avait été préférée à celle de Microsoft. Un tel rachat, dont les contours restent encore flous, doit du reste être approuvé par le président en personne, alors que la Maison-Blanche pèse activement dans ces discussions. Les Etats-Unis ont réitéré récemment les raisons premières pour lesquelles TikTok et WeChat sont la cible de l'administration Trump, en pleines tensions avec le géant asiatique.
"Le Parti communiste chinois a démontré qu'il avait les moyens et l'intention d'utiliser ces applications pour menacer la sécurité nationale, la politique étrangère et l'économie des Etats-Unis", a déclaré vendredi le ministère américain du commerce dans son communiqué. L'entreprise chinoise a pourtant a signifié son "désaccord avec la décision du secrétariat d'Etat au commerce américain", assurant s'être déjà engagée à "des niveaux de transparence bien supérieurs à ce que d'autres applications acceptent de faire", citant la possibilité d'audits effectués par des tiers, "la vérification de la sécurité du code et la surveillance par le gouvernement américain de la sécurité des données aux Etats-Unis". Rien n'y fait.
Et depuis hier, la Chine a instauré, en représailles, un mécanisme lui permettant de restreindre les activités d'entreprises étrangères, américaines notamment. La liste chinoise d'"entités non fiables" – dont les noms des sociétés étrangères visées n'ont pas été rendus publics – comprend des sanctions potentielles allant d'amendes à la restriction d'activités ou d'entrée de matériel et de personnel en Chine.
Son entrée en vigueur est vue comme une réponse à la liste similaire instaurée par Washington pour exclure le géant chinois des télécoms Huawei du marché américain, puis pour s'en prendre aux applications TikTok et WeChat. Le ministère chinois du Commerce avait qualifié la décision américaine d'"intimidation" et prévenu que "si les Etats-Unis persistent dans leurs actions unilatérales, la Chine prendra les mesures nécessaires pour protéger de façon résolue les droits et les intérêts des entreprises chinoises".

K. Benamar/Agences


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