En arrêt d'activité depuis le mois de mars après les mesures prises par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, les propriétaires et gérants de cybercafés dans la wilaya de Tizi Ouzou ont décidé d'interpeller le wali, par le biais du bureau de wilaya de l'UGCAA, en réclamant au moins une reprise de 30% de leur activité, afin d'atténuer, un tant soit peu, les effets de cette longue fermeture qui a durement impacté leur activité. "Vu que la durée de la pandémie reste indéterminée, les propriétaires et gérants de cybercafés demandent la réouverture de leurs établissements et l'autorisatiion d'utiliser au moins 30% des postes réservés à la connexion internet, dans le respect total du protocole sanitaire, et également un certain nombre de prestations de services comme la photocopie et l'impression, afin d'accompagner les usagers dans leur vie quotidienne", lit-on dans le courrier signé par une trentaine de propriétaires de cybercafés et transmis au wali par le bureau du secrétariat de l'UGCCA. Dans leur courrier, les signataires ont argumenté leur demande par la situation de détresse à laquelle ils sont livrés après ces dix mois de fermeture et d'absence de ressources. "Cette longue fermeture a causé à nos établissements de grosses pertes. Nous sommes, aujourd'hui, dans une situation désastreuse. Il nous est difficile de faire face aux frais et charges personnelles et professionnelles, notamment le loyer." Selon Samir Djebar, le coordinateur de l'UGCAA à Tizi Ouzou, il est incompréhensible et même discriminatoire que certains établissements, tels que les cybercafés et les débits de boissons alcoolisées, soient maintenus fermés, alors que d'autres commerces, plus propices à la propagation du virus, activent.
