Une vingtaine d'artisans, dont certains sont venus de Tunisie, du Brésil et du Sénégal, participent au Salon de la production artisanale, ouvert jeudi passé, au Palais de la culture des Annassers. Le salon s'inscrit, depuis 2002, dans la tradition du palais à l'occasion du mois de ramadan tout au long duquel il se poursuivra. Des exposants de Turquie et d'Inde sont attendus dans les prochains jours, précise la directrice du Palais de la culture, qui a souligné le caractère international que cette manifestation ne cesse de prendre depuis son lancement. Le Salon de la production artisanale, qui a enregistré déjà une affluence remarquée les premiers jours, offre aux visiteurs une multitude de produits de grande qualité représentant la richesse et la diversité artisanales nationales allant de la porcelaine aux fameux bijoux de Beni Yenni et aux costumes traditionnels des différentes régions du pays. Une nouveauté cette année. Il s'agit d'un pavillon réservé aux plantes exotiques dont certains spécimens sont importés de régions très éloignées. S'agissant des pavillons étrangers, les Brésiliens offrent une grande variété d'objets d'ornement et de bibelots fabriqués à partir du quartz ainsi que des costumes traditionnels portés traditionnellement lors du célèbre carnaval de Rio. Les Tunisiens se sont intéressés surtout à la clientèle féminine en proposant une variété très large de bijoux et d'outils de maquillage utilisés dans le passé ainsi que des vêtements traditionnels de Hammamet. Quant aux artisans du Sénégal, qui tiennent à montrer tout un savoir-faire africain en la matière, ils offrent de véritables chefs-d'œuvres constitués de bijoux et de pièces superbement taillées et décorées ainsi que des ustensiles anciens de cuisine, destinés aux collectionneurs avertis.
