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Timechret revient à Béjaïa
AVEC LA CHERTE DU PRIX DE LA VIANDE
Publié dans Liberté le 15 - 05 - 2021

La pratique a été réhabilitée depuis un peu plus d'une décennie
maintenant - après avoir disparu au milieu des années 1970 - en vue de renouer avec la solidarité entre villageois.
Plusieurs villageois et habitants de quartiers de Béjaïa ont trouvé la solution pour ne pas passer par la case boucher à l'occasion de l'Aïd. En effet, devant la hausse des prix des viandes, ils ont recours à timechret ou à louziaâ.
Une tradition qui est dans l'air du temps, selon les critères de l'époque en question, et qui consiste à sacrifier des bovins et des ovins. Ce qui permettra à chaque habitant du village d'avoir sa part, quel que soit son rang social.
La pratique a été réhabilitée depuis un peu plus d'une décennie maintenant - après avoir disparu au milieu des années 1970 - en vue de renouer avec la solidarité entre villageois.
Dans le village d'Aghbala dans la commune de Beni Djellil (Aït Jlil), à 35 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, tout a commencé, selon un organisateur de l'événement, par la collecte de dons auprès de leur communauté à l'étranger et de généreux donateurs du village. L'un d'eux a versé un peu plus de 120 millions de centimes.
Le comité s'est retrouvé avec une somme mirobolante. "C'est ainsi que l'on a sacrifié 12 boeufs. Toutes les familles ont eu droit à de grosses parts", ajoutera notre interlocuteur. Dans d'autres villages, les sommes collectées ont permis l'achat de deux à quatre veaux, de quoi satisfaire toutes les familles du village, dira Abdenour, très impliqué dans l'organisation de cet événement dans la région de M'cisna.
L'opération a été entamée lundi dernier, soit le 28e jour du Ramadhan, avec l'abattage des bêtes sur la place du village en présence d'une foule nombreuse. La fête ne prendra fin que la veille de l'Aïd après la distribution des parts. Le fait que l'Aïd intervienne un jeudi a arrangé les choses.
On a eu droit à une journée de plus pour terminer la distribution et nettoyer les lieux. Ce qui n'est pas toujours le cas, regrette un villageois. Tous les enfants du village dont ceux qui habitent Béjaïa ou Alger s'y sont impliqués car toutes les familles reviennent le jour "j" pour récupérer leurs parts et participer à cette ambiance de fête et de partage.
Il est vrai, explique-t-on, que pour la réussite de cette opération qui nécessite l'adhésion de toutes et de tous, "c'est le village qui se mobilise dans une organisation impeccable, où chaque groupe s'attelle à une tâche bien précise.
Une équipe a réuni les fonds, les maquignons se sont occupés de l'achat des bêtes, les bouchers de l'abattage, du dépeçage et du découpage de la viande et une équipe a pris en charge le matériel. Chaque famille paie sa part et les familles aisées paient également celles des familles les moins nanties. Louziaâ ou timechret consolide les liens sociaux et réaffirme la solidarité entre les villageois", explique Djelloul, originaire d'un village de la commune de Barbacha.
Dans d'autres quartiers et villages de Bgayet, c'est le cas à Ihaddaden Oufela, à Tizi, on se contente de l'abattage d'un veau ou de trois ou quatre moutons. L'événement a lieu parfois avant le début du mois du Ramadhan pour permettre aux familles de se procurer de la viande à des prix raisonnables.
Lyes, maquignon au village Oussama, sacrifie chaque année trois à quatre moutons. Les gens s'inscrivent pour avoir leur part, et même parfois en offrir aux pauvres du village.

M. OUYOUGOUTE


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