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Un choix et des risques
LES PARTIS DE LA MOUVANCE DEMOCRATIQUE FACE AUX ELECTIONS LOCALES
Publié dans Liberté le 06 - 09 - 2021

Après avoir rejeté l'élection présidentielle et les élections législatives, les démocrates décideront dans les prochains jours de leur participation ou non aux communales anticipées. La particularité des élections locales va-t-elle peser dans ce choix qui s'annonce difficile ?
Ce rendez-vous singulier, au regard du contexte socio-politique exacerbé par des tensions régionales, se décline comme l'ultime étape du chantier de normalisation institutionnel entamé par le pouvoir avec l'élection présidentielle de décembre 2019.
Et malgré les épreuves endurées par les citoyens particulièrement ces dernières semaines marquées par les ravages de l'épidémie, des incendies meurtriers, un crime abject qui a failli ébranler les ressorts de la cohésion sociale, des pénuries, une rentrée sociale inquiétante et angoissante pour nombre de familles, une abstention record lors des trois rendez-vous électoraux précédents, sur fond de persistance d'entraves à l'exercice politique et aux libertés, le pouvoir n'entend visiblement pas renoncer à sa "feuille de route", comme en témoignent les préparatifs engagés et la campagne lancée en faveur de la participation.
Mais compte tenu de la singularité de ces élections où d'ordinaire la participation est plus importante par rapport aux autres scrutins, la question est de savoir si les Algériens concéderont cette fois à se rendre aux urnes ou s'ils continueront à afficher la même attitude que lors des législatives, de la présidentielle et du référendum sur la Constitution.
S'il faut sans doute se garder de se hasarder à quelques prédictions, il reste que la question de la participation ou non se posera avec acuité particulièrement pour la mouvance démocratique. Engagés dans le mouvement populaire qu'ils ont accompagné, ces partis dont notamment le FFS, le PT, le MDS et le RCD et qui ont multiplié les initiatives pour la promotion, en vain jusque-là, d'une alternative à la crise, se retrouvent aujourd'hui devant un cruel dilemme.
Faut-il participer au risque de se voir accusé d'accompagner un processus initié par ceux-là mêmes dont ils ont boudé l'organisation des précédents scrutins ou bouder sous peine d'être neutralisés sur un échiquier politique en pleine reconfiguration ?
Plus encore, à quels argumentaires devraient-ils recourir pour convaincre la population, dont la confiance est rompue avec les dirigeants, de participer au scrutin ? Après avoir boycotté les dernières législatives sous la pression de sa base, le FFS ne ferme pas visiblement la porte à une éventuelle participation aux élections locales auxquelles, du reste, il a toujours pris part.
Lors de son université d'été organisée en juin dernier à Souk El-Tenine (Béjaïa), le premier secrétaire du FFS a réitéré l'importance de ces élections dans la stratégie du parti. "Notre parti ne cédera pas un iota du pouvoir local pour barrer la route à la mafia et aux relais locaux du pouvoir central", avait affirmé Youcef Aouchiche.
"Notre parti a toujours fait de sa présence dans les assemblées locales un axe stratégique", avait-il dit reprenant un vieux credo du fondateur historique du parti, le défunt Hocine Aït Ahmed. "Être au plus près de nos concitoyens, partager leurs souffrances et leurs combats, les accompagner, répondre un tant soit peu à leurs attentes et partager leurs espoirs, c'est là le socle sur lequel est fondé notre parti.
C'est dans cette optique que notre présence dans les assemblées locales trouve tout son sens", avait-il souligné. La question qui suscite déjà débat au sein des structures du parti sera probablement tranchée vendredi prochain.
Même s'il a tiré à boulets rouges sur l'Exécutif lors de la dernière réunion de son secrétariat national, le RCD, objet de harcèlements politiques depuis plusieurs mois, sera peut-être, lui aussi, confronté à un choix difficile et sera même amené à lâcher du lest en tentant d'occuper le pouvoir local, quand bien même les prérogatives des élus seraient limitées.
C'est d'autant vital pour le parti qu'il n'est pas à l'abri d'autres entraves si d'aventure il venait à choisir l'option du boycott. Le RCD "qui a dénoncé les multiples passages en force du régime à travers les précédentes farces électorales estime que l'illégitimité qui frappe ce pouvoir est entière.
Pour autant, notre rassemblement reste attaché au fonctionnement constitutionnel des institutions et à l'application des seuls instruments prévus par la législation", avait indiqué récemment le parti en plaidant la promotion du rassemblement, de l'apaisement par la libération des détenus d'opinion et l'arrêt de la répression et de l'instrumentalisation de la justice, du respect des libertés fondamentales et la promotion du dialogue. Lui aussi devrait trancher la question le 17 septembre.
Si pour le MDS, sa position est tributaire de la libération de son coordinateur, Fethi Gheras, le PT, lui, va se pencher sur la question lors de la réunion de son bureau politique.
"C'est un fait étonnant que de convoquer le corps électoral, qui ne relève pas des soucis des citoyens (...) C'est un échec annoncé", a affirmé, le week-end dernier, Louisa Hanoune très critique vis-à-vis de la gestion de la crise par le gouvernement tout en précisant toutefois que le bureau politique du PT se penchera "avec responsabilité et lucidité" sur cette question.
Un étrange sentiment de situation inconfortable pour ces partis partagés entre le souci de demeurer au côté d'un Hirak dont nul ne peut prédire l'évolution et l'inscription presque forcée à un agenda aux allures de rouleau compresseur imposé par le pouvoir. Choix cornélien, en somme.

Karim KEBIR


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