Au programme de ce cycle 100% ibérique, quatre films documentaires et longs-métrages, projetés en présentiel à l'Institut Cervantès d'Alger, du 23 septembre au 4 octobre. Après plusieurs mois d'arrêt face à la recrudescence des contaminations dues à la Covid-19, l'Institut Cervantès d'Alger renoue avec sa programmation en présentiel. La première sera cinématographique, au travers d'un cycle de cinéma contemporain à partir de demain (23 septembre) et jusqu'au 4 octobre prochain. Dans le communiqué de l'Institut adressé à notre rédaction, il est précisé que les projections, qui se feront dans le strict respect des règles sanitaires, se dérouleront à partir de 18h à la salle des Actes de l'Institut Cervantès d'Alger. Au programme de ce cycle 100% ibérique où seront projetées des œuvres contemporaines, dont le fil conducteur sera "les nouveaux itinéraires", quatre films documentaires et longs-métrages. La première œuvre à être projetée sera le documentaire de Samuel Alarcón, Oscuro y lucientes. Le réalisateur revisite les derniers jours du peintre et graveur espagnol Francisco de Goya y Lucientes, mort à Bordeaux en 1828 après trois jours d'agonie. "Le passé demeure enterré dans la mémoire, sous nos pieds. Nous retournons la terre à la recherche de ses reliques : les ossements. Des fragments de nous qui expriment ceux que nous étions, ceux que nous sommes. D'où nous venons. Tu es un peintre majeur dont la vie est célèbre mais peu connaissent les événements de ton dénouement mouvementé. Je serai minutieux avec les faits, rigoureux avec les preuves et prudent avec les conclusions pour raconter l'histoire de ta mort, Francisco de Goya y Lucientes", écrit le réalisateur dans la présentation de son œuvre. Dans la catégorie long-métrage, nous retrouvons La Filla l'Algù ( 2019) de Marcel Alcántara et Júlia De Paz Solvas. Ce drame d'une heure et dix minutes raconte l'enquête menée par une jeune avocate, Elie, après la disparition de son père, un avocat renommé de Barcelone. "Eli se lance alors dans une quête de la vérité qui remettra tout son monde en question. Filmé caméra à l'épaule, ce film, entre thriller psychologique et critique de la bourgeoisie catalane, entraîne le spectateur dans une journée pas comme les autres." Dans un autre registre, Marina Lameiro raconte dans son premier long-métrage documentaire Young and Beautiful "la fraîcheur juvénile et le désenchantement" de quatre jeunes femmes "qui ont choisi de vivre selon leurs propres règles". Mais face à la société qui voit mal leur indépendance, elles seront obligées de "repenser leur identité par le dialogue. C'est le point de départ d'une conversation intime entre elles et la réalisatrice Marina Lameiro, cinéaste et amie". Une autre réalisatrice, Xiana do Teixeiro, analyse les rapports hommes-femmes à partir des conversations avec des lycéennes, des collaboratrices et des amies de différents milieux sociaux autour de thèmes comme la violence sociale, la masculinité toxique et la peur. À noter que les places pour ces séances peuvent être réservées via l'adresse e-mail : [email protected]