Les personnes qui viennent assister aux procès qui se déroulent actuellement dans les tribunaux de la capitale, notamment à Sidi M'hamed à la cour d'Alger, arrivent à peine à entendre ce qui se dit entre les juges et les accusés, mais aussi les plaidoiries des avocats. Et pour cause, la sonorisation, qui a été récemment installée dans ces enceintes pour permettre à l'assistance de suivre convenablement les procès, décline de faibles décibels. C'est le cas aussi des journalistes chargés de couvrir les procès pour faire des comptes rendus fidèles aux lecteurs. Dans la majorité des cas, ces journalistes sont contraints de bousculer les avocats à la sortie des tribunaux pour tenter d'arracher des bribes d'informations pour pouvoir accomplir leur mission.