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L'inquiétude des patrons
SAMI AGLI, président de la CAPC, s'est exprimé hier sur la situation des entreprises
Publié dans Liberté le 18 - 10 - 2021

Près de 1 500 projets d'investissement sont en souffrance, rien qu'au niveau de l'Andi, a fait remarquer le président de la CAPC, Sami Agli. Ce dernier affirme qu'il y a "une attente réellede sortir de cette inertie doublée de précarité".
Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, n'a pas caché, hier, son inquiétude quant à la situation globale des entreprises. "Nous sommes inquiets. Nos entreprises font face à des difficultés", a-t-il affirmé, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'organisation patronale à Alger. La crise économique que vit le pays s'est aggravée durant l'année 2020 au point de mettre les entreprises, en particulier les plus petites d'entre elles, les PME, en sérieuses difficultés de trésorerie. "Nous avons vécu une crise multidisciplinaire. 2019 a été une année blanche", a constaté le président la CAPC, qui évoque aussi l'impact de la crise sanitaire en 2020 qui n'a épargné aucun secteur. "Les entreprises ont subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire, de la Covid-19", relève Sami Agli. Pour autant, le président de la CAPC se dit optimiste, mettant en avant "les messages de confiance prônés par les plus hautes autorités du pays sur la question de l'économie".
L'économie, soutient Sami Agli, "est devenue une question centrale". Selon lui, le plan d'action du gouvernement répond à beaucoup de préoccupations soulevées par la Confédération algérienne du patronat citoyen. Les chefs d'entreprise étaient dans l'attente d'un renouveau économique et de relance économique. "Il y a une attente réelle de sortir de cette inertie et précarité économique", souligne le président de la CAPC, qui appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour la réussite du plan de relance économique. "Il faudrait se mobiliser pour la réussite de ce plan de relance économique. Nous n'avons pas le choix", a-t-il lancé. Cependant, estime Sami Agli, "la conjoncture spécifique" nécessite "des décisions aussi spécifiques".
Dans ce cadre la CAPC plaide pour que la Covid-19 soit décrétée comme cas de force majeure et l'année 2019 comme année de crise économique. Alors qu'elles n'ont pas réalisé de chiffre d'affaires, les entreprisses doivent, en revanche, faire face à "leurs engagements envers les différentes institutions financières ou autres" regrette le président de la CAPC. L'organisation patronale plaide, également, "pour des mesures urgentes et de rupture" au profit des entreprises qui n'ont pas les moyens de maintenir leurs activités économiques. "Je parle des très petites entreprises (TPE) qui n'ont pas la trésorerie qu'il faut et les moyens pour faire face aux différentes charges", a souligné Sami Agli, avertissant sur le risque de fermeture de ces entreprisses, avec toutes les conséquences sur l'emploi. "Nous devons nous mobiliser pour éviter ce genre de scénario", a-t-il, indiqué, qualifiant "d'importantes" les mesures prises par le gouvernement.
Sami Agli a pointé l'impact social "préoccupant" de la crise que traverse l'économie nationale, un impact difficile à évaluer en raison du poids de l'informel. "Nous ne pouvons pas réussir à construire une économie forte sans un pouvoir d'achat fort", soutient le président de la CAPC. "Le pouvoir d'achat est le vrai moteur de la relance économique", a-t-il ajouté. Evoquant le secteur informel, Sami Agli indique que les chiffres révélés par le président de la République "font froid dans le dos". Pour rappel, le chef de l'Etat a estimé à quelque 90 milliards de dollars les fonds qui circulent dans l'informel. "L'argent qui circule dans l'informel est tout simplement énorme. Il représente un véritable danger à la sécurité du pays", soutient le président de la CAPC.
Sami Agli insiste sur la nécessité de mettre en place "des mesures courageuses et urgentes" pour s'attaquer à cet informel. Dans le cas contraire, les acteurs qui activent dans le secteur formel, impactés par la crise, risquent de basculer, eux aussi, dans l'informel. Pour le président de la CAPC, le projet de loi de finances 2022 (PLF 2022), prend en charge partiellement cette question. En effet, le PLF 2022 prévoit que les personnes physiques et morales non identifiées auprès des services fiscaux, exerçant des activités d'achat-revente, de production, de travaux ou de services, non déclarées, qui se présenteront spontanément au plus tard le 31 décembre 2022 pour s'identifier, ne seront pas passibles de sanctions fiscales, sous réserve que l'accomplissement de la formalité d'identification spontanée intervienne avant l'enclenchement d'une opération de contrôle fiscal.
Le président de la CAPC a évoqué, par ailleurs, l'urgence de débloquer l'investissement. Près de 1 500 projets d'investissement sont en souffrance, rien qu'au niveau de l'Agence nationale de développement de l'investissement, a-t-il fait remarquer. 224 dossiers sont en cours de déblocage. M. Agli estime qu'il faut faire confiance au secteur privé lequel peut porter avec l'ensemble du tissu industriel national, la relance économique tant espérée. L'expérience internationale, citant l'exemple de la Chine, a montré que les plus grandes économies du monde doivent leur développement à un secteur privé puissant.

Meziane Rabhi


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