Répondant à l'appel du bureau de wilaya du syndicat affilié à l'UGTA, les enseignants des cycles moyen et primaire ont observé, hier, un arrêt de travail en signe de protestation contre le non-paiement de leurs primes et indemnités. Largement suivi à travers l'ensemble des établissements de la wilaya, le mouvement de protestation fait suite aux retards récurrents concernant le versement de la prime de scolarité, dont l'échéance remonte au mois d'octobre, et à la prime de rendement arrivée à terme en ce mois de janvier. Pour le secrétaire du bureau du syndicat, la décision de recourir au mouvement de protestation a été prise afin de dénoncer la politique de deux poids deux mesures qui a conduit au paiement des primes des enseignants du secondaire, mais pas celui des primes touchant les enseignants des cycles moyen et primaire, “les services financiers n'ayant pas cru utile de mettre l'effort nécessaire pour permettre aux enseignants concernés de percevoir leur dû afin de pouvoir célébrer la fête de l'Aïd dans la dignité”. La reprise du travail est soumise à la condition de règlement de toutes les primes afférentes aux échéances écoulées, chose possible si les services financiers arrivent rapidement à apurer toutes les situations en instance de paiement relatives aux différentes primes avant l'Aïd. Par ailleurs, les enseignants de nombreux établissements scolaires de Sétif et d'El-Eulma ont observé, hier, un arrêt de travail pour protester contre le non-versement de leurs salaires. Il faut savoir que la Direction de l'éducation de cette wilaya, gérée par intérim depuis plusieurs mois, compte à son actif 1 065 établissements et près de 22 000 enseignants, tous paliers confondus. À Tizi Ouzou, le secrétaire général du Satef a indiqué, hier lors d'une conférence de presse, que le mot d'ordre de grève pour les 15 et 16 janvier est maintenu. M. E. /F. B./A. T.