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“Le poison en héritage”
Publié dans Liberté le 23 - 01 - 2006

RESUME : De retour chez elles, lors du dîner Rabiha en profite pour parler de Lotfi à sa fille. Mayssa est sous le choc en l'entendant dire qu'il est parfait pour elle. Rabiha pense à le revoir mais avant, elle allait demander à Djohar, de lui préparer un philtre…
Rabiha ne perd pas de temps. Trois jours après avoir connu Lotfi, elle décide de se rendre à son village natal pour y voir Djohar. Ce matin-là, elle est prête à partir. Il est cinq heures du matin et elle ne s'attend pas à ce que sa fille la surprenne. Pourtant, elle n'a fait aucun bruit en se préparant.
- Maman, mais que fais-tu ?
- Rien ! La propriétaire du hammam m'a demandé de surveiller ses femmes de ménage. Elles font un grand nettoyage après les travaux, ment Rabiha. J'ai promis de les aider.
Mayssa jette un coup d'œil à la pendule du couloir et s'écrie :
-À cinq heures du matin ? Mais ça peut attendre.
- J'ai promis d'être là-bas durant la journée, insiste Rabiha. Et ne t'inquiète pas si je passe la nuit. Maintenant, retourne te coucher.
- Je ne te comprends pas. Pourquoi as-tu accepté de l'aider ? Hier soir, tu ne m'en as pas parlé, remarque sa fille. Tu me l'aurais dit quand, maman ?
- Ma promesse m'était sortie de l'esprit. Je t'aurais appelé, dit Rabiha. Je ne t'aurais pas laissée dans l'ignorance. Retourne te coucher.
Elle prend son sac et part, refusant de discuter plus longtemps avec elle. Elle se rend à la gare.
Sept heures plus tard, elle parvient à destination. Elle se rend chez Djohar qui est surprise de la voir après toutes ses années. Elle prend de ses nouvelles et de sa fille.
- Elle va bien. Et je voudrais qu'elle aille mieux dans sa vie, dit Rabiha. Un homme est entré dans sa vie et elle n'y a pas prêté attention. Je voudrais que tu me prépares un philtre d'amour pour lui. Je veux qu'il lui fasse tourner la tête.
- Si tu veux, je peux aussi éveiller le cœur de ta fille, propose Djohar.
- Je me contenterais d'un philtre, pour lui, lui assure Rabiha. Fais vite. Je repartirai après.
Pendant que Djohar le lui prépare, elle ne tient pas en place. Elle sort appeler sa fille. Elle tombe sur sa secrétaire. Mayssa est encore au tribunal. Cela l'arrange car elle n'a pas à répondre à ses questions.
- Je t'en prie, fais vite.
- Je suis désolée khalti mais tu devras attendre, dit Djohar. Sinon le philtre ne sera pas efficace.
Rabiha décide de prendre son mal en patience. Elle veut ce qu'il y a de mieux pour sa fille et si elle doit passer la nuit pour que le philtre soit parfait afin de rendre fou d'amour Lotfi, elle restera.
Elle attend l'heure du dîner pour appeler chez elle. Mayssa décroche dès la première sonnerie. Elle sent de l'inquiétude dans sa voix.
- Maman, mais où es-tu ? Pourquoi n'es-tu pas rentrée ?
- Je passe la nuit chez la propriétaire du hammam, ment-elle. Ce n'était pas prévu mais comme il y a beaucoup à faire, demain matin, je reste ici.
- Je ne la connais pas cette femme. Comment s'appelle-t-elle ? Où habite-t-elle ? Comment se fait-il que tu ne me l'as jamais présentée ?
Les questions de sa fille la mettent dans l'embarras. Elle n'y répond pas.
- Je voulais te souhaiter une bonne nuit, ma fille !
Mayssa ne veut pas raccrocher.
- Pourquoi ai-je le sentiment que tu ne veux pas me dire la vérité ? Où es-tu maman ? Qu'est-ce que tu fais vraiment ?
- Rien, je donne seulement un coup de main, réplique Rabiha.
- Si tu avais été ma fille, je te crierais après et tu serais interdite de sortie pendant longtemps, rétorque Mayssa avant d'entendre le retour de la tonalité.
Rabiha avait raccroché. Plus que jamais elle a conscience de bien faire. Si elle est là ce soir, à des centaines de kilomètres de chez elle, c'est pour permettre à sa fille, d'avoir une vie de famille. Elle a hâte de voir sa fille, mère et prendre soin de ses enfants. A ses yeux, c'est un mal pour un bien.
(À suivre)
A. K.


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