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La convertibilité du dinar n'est pas à l'ordre du jour
Le ministre des finances, M. Mourad Medelci, l'a affirmé mercredi dernier
Publié dans Liberté le 25 - 02 - 2006

Le grand argentier du pays a annoncé que cette question “sera réglée progressivement dans le sillage de la politique monétaire nationale”.
L'instruction du Chef du gouvernement obligeant les entreprises publiques à déposer leurs fonds dans les banques publiques, prise au lendemain de la faillite d'El Khalifa Bank, sera levée prochainement. C'est du moins ce qui ressort de l'intervention du ministre des Finances, invité mercredi dernier du Club Excellence Management dans le cadre d'une rencontre-débat consacrée à la réforme bancaire. “Bientôt, il n'y aura plus de discrimination. Nous avons vécu un séisme, nous sommes en train de constater que les répliques perdent de leur amplitude. Nous allons vers la normalisation”, souligne M. Mourad Medelci, en répondant à une question du responsable de la City Bank.
Dans la foulée, le ministre des Finances reconnaît qu'il fut un temps où les banques publiques fonctionnaient dans un environnement qui faisait que le système de prise de décision échappe quelquefois à la banque par le fait d'inférences qui ne sont pas internes à la banque. “Depuis un an, même un peu plus, le Chef du gouvernement a écrit à tous les ministres pour leur signifier l'interdiction d'interférer auprès des banques”, soutient-il.
“Nous n'avons pas aujourd'hui ouvert un dossier qui s'appelle convertibilité totale du dinar”, affirme le ministre des Finances. M. Mourad Medelci précise, tout de même, que ces propos ne veulent pas dire que le gouvernement “n'est pas en train de travailler dans le sens d'une amélioration du niveau de convertibilité du dinar”. Même le FMI, argumente-t-il, reconnaît, en référence à l'article 8, que l'Algérie “a atteint un degré d'efficacité, remarquable dans la mise en œuvre de la convertibilité commerciale”. Le ministre des Finances annonce cependant que la convertibilité totale du dinar est un dossier qui “sera réglé progressivement dans le sillage de la politique monétaire nationale”. Selon le grand argentier du pays, le goulot d'étranglement, aujourd'hui, est plutôt l'accès au dinar.
M. Mourad Medelci explique que le marché parallèle de la devise indique que le marché a changé. Certaines décisions, l'interdiction d'importation des voitures d'occasion et l'obligation faite aux importateurs de hisser leur capital à 20 milliards de dinars, font qu'il y a moins d'acteurs qui se présentent au portillon de l'importation. Résultat : l'écart entre la parité de la monnaie nationale sur ce marché avec celui du marché officiel se rétrécit de plus en plus. Pour Réda Hamiani, vice-président du forum, cette situation est opportune pour la mise en œuvre d'une décision prise sur le plan législatif permettant la création des bureaux de change.
“Le FMI ne nous gêne pas”
“L'Algérie n'est plus sous surveillance”, souligne le ministre des Finances. L'Algérie, précise le grand argentier du pays, “a atteint, aujourd'hui, un certain niveau de lucidité et de maturité”, qui font que les décisions se prennent, “en fonction de certaines contingences nationales”. M. Mourad Medelci soutient que “le FMI et la Banque mondiale n'ont eu connaissance des programmes des investissements publics que lorsqu'ils ont été décidés et rendus publics”. Pour autant, le ministre estime que l'Algérie ne peut “pas faire l'économie de l'écoute d'institutions telles que le FMI et la Banque mondiale”.
“Nous avons la possibilité de payer la dette par anticipation”
Dans le cadre de l'opération de conversion de la dette en investissement, Réda Hamiani parle d'une décote de la monnaie nationale de l'ordre de 56%. Pour autant, il n'y a pas emballement des investissements français en Algérie. Mais pour le ministre, “c'est l'Algérie qui gagne les 44%”. Au lieu de rembourser les 100% de la dette libellée dans la monnaie concernée, l'euro pour le cas de la France, l'Algérie ne rembourse que 56%, explique le grand argentier du pays. “Cela ne marche pas parce que le différentiel sollicite le Trésor des pays concernés”, précise le ministre. M. Mourad Medelci souligne que l'Algérie n'a pas que la conversion de la dette comme instrument. “Nous avons la possibilité de payer la dette par anticipation, et c'est ce que le gouvernement est en train de faire et d'une manière extrêmement active”, dit-il. De l'avis du président du Forum des chefs d'entreprise, “l'Algérie aura les moyens de financer son développement ; elle aura les moyens de construire une économie qui dépendra de moins en moins des hydrocarbures”.
Etat des lieux
“La productivité des services bancaires et financiers reste très insuffisante”, reconnaît le ministre des Finances. Le taux de transformation des ressources est faible, évalué à 55%, mais en même temps, le niveau de financement de l'économie, en valeur absolue, n'a pas cessé de s'améliorer, estimé à 1 600 milliards de dinars pour une année pleine, soit environ 20 milliards de dinars. Le taux de bancarisation est faible, lié à la rigidité du système bancaire jugé trop lourd et peu innovant, mais aussi à l'existence d'une économie informelle importante. “Le marché financier est marqué par la faiblesse de son potentiel et le niveau très modeste de transaction, avec un frémissement dans le marché obligataire, grâce aux grandes entreprises publiques, mais aussi depuis peu des entreprise privées”, souligne le ministre en saluant l'entrée sur le marché obligataire de Cevital.
M. R.


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