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Vers la conclusion d'un pacte économique et social
Tensions sur l'emploi prévisibles d'ici à 2015
Publié dans Liberté le 03 - 07 - 2005

Les enjeux de l'accord entre le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux, prévu à l'automne, portent sur la politique salariale à venir, l'offre d'emplois pour réduire le chômage ainsi que sur la croissance durable des richesses nationales, suggère le Cnes.
Le niveau de croissance en Algérie est resté durant de longues années en deçà des exigences liées à l'accroissement de la population et des besoins nouveaux engendrés par la transformation des modèles de consommation. La réalisation d'un pacte social devrait permettre une augmentation de l'investissement de 6% en moyenne par an au cours de la période 1996-2000 et une croissance de l'ordre de 5% en moyenne annuellement. Cependant, au cours de cette étape, le taux de croissance moyen n'a été que de 2,9%, et seule l'année 1998 avait atteint cet objectif en réalisant un taux de 5,1%. C'est là le constat établi par le Conseil national économique et social dans son projet de rapport consacré au pacte de croissance. La promotion d'un développement soutenu et plus équitablement réparti, à laquelle aspire le gouvernement, nécessite la réalisation d'un pacte national économique et social qui favorisera une approche qui garantira un développement national durable. Les études ont montré, selon les termes du rapport, que pour maintenir seulement le niveau de vie des populations, le taux de croissance du produit national brut (PNB) devrait être de 6% au moins lorsque la population augmente de 1%. Or, en dépit des progrès enregistrées pendant les trois dernières années, la croissance demeure encore insuffisante pour faire face aux besoins de la population, combler les déficits sociaux et les inégalités et satisfaire les nouvelles aspirations.
Plus de 177 communes classées pauvres
Le Cnes indique que le taux de croissance moyen annuel du produit intérieur brut (PIB) entre 1994 et 2004 est de 3,66%, donc supérieur à celui de la population. Les efforts consentis dans ce sens par l'Etat sont souvent, estime-t-on dans le document du Cnes, confrontés aux défaillances de la gouvernance locale et à la faiblesse des moyens dans ces localités, notamment dans l'encadrement. Le Plan de soutien à la relance économique (PSRE) a eu des effets sociaux positifs dans de nombreuses localités, mais il s'est en outre accompagné d'une hausse des importations des produits de consommation. Le Cnes soulignera aussi la faible croissance de la productivité et une situation de sureffectifs à une croissance sans emploi, lit-on dans le même rapport. La carte de la pauvreté avait révélé, affirme-t-on, que 177 communes regroupant 1 569 637 habitants avaient été classées pauvres, et 46 d'entre elles avec 410 407 habitants. La pauvreté est au même niveau qu'en 1988.
Pauvreté et chômage : au même niveau que 1986-1988 !
“En 2004, avec un niveau de 17,7%, le taux de chômage est équivalent à celui de 1986. Cependant, ses caractéristiques conjuguées à celles des emplois et au nouvel environnement socio-économique lui confèrent une forme plus grave”, soulignera le Cnes. Le taux de chômage est de 49% chez les jeunes de moins de 20 ans en 2004. Plus de 73% des chômeurs ont moins de 30 ans contre 42% en 1966. Plus des trois quarts des chômeurs n'ont aucune qualification.
Il est clair que le degré de gravité du chômage fait de l'emploi une question cruciale dans la préservation de la paix sociale et de la relance économique. Il y aura de fortes tensions sur l'emploi d'ici 2015 du fait des effets de la carte démographique. Par ailleurs, la privatisation des entreprises publiques est l'un des volets d'une transformation plus large de la société algérienne et du rôle de l'Etat. Selon le Cnes, le processus ne devrait pas être mené dans un esprit d'élimination du secteur public. “La privatisation doit dégager des ressources pour le programme de solidarité nationale et libérer les initiatives privées en vue de renouer avec la croissance économique”, préconise le rapport. Le secteur privé continue, estime le Cnes, à occuper une place prédominante dans certains secteurs tels que le bâtiment, l'agriculture, le commerce et les services. Néanmoins, son mode de fonctionnement est souvent en décalage par rapport aux exigences d'une économie de marché du point de vue social (réglementation de travail) et économique (qualité du produit et compétitivité). Les intentions d'investissement se concentrent, relève le Cnes, dans la région du Centre et autour de petits et moyens projets. Les chiffres de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) repris par le Cnes indiquent qu'en 2004, les déclarations d'investissement ont atteint 3 484 dont 78 émanent du secteur public, 6 en partenariat public-privé et 3 400 du secteur privé. Celui-ci a enregistré un ralentissement du rythme de la croissance en 2004, car il n'a atteint que 3,1%. Maintenant que les faiblesses sont identifiées, il est grand temps d'améliorer la gouvernance locale pour une meilleure application des solutions. De même, l'inefficacité des pouvoirs est mise en cause.
Badreddine K.


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