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Cheikha Rimiti récidive
“Sidi Mansour”
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2006

Infatigable. La mamie du raï continue à gratifier ses fans de son blues très terroir algérien. Elle vient de mettre dans les bacs un nouvel opus intitulé Sidi Mansour sorti chez Because Music. Un nouveau produit où les sonorités raï-bédouines du bendir et du guellal flirtent avec les rythmes électro-rock : batterie, guitare électrique, cuivre…
L'album comprend huit titres : Nghani Ki Ma Nabghi, Sidi Mansour, Ha Raï Ha Raï, Rah Jey, Rouked El-Achra, Maheyni Maheyni, Rah Yabki et Serrer à droite et stationner.
De sa voix rugueuse, qui n'a pris aucune ride malgré le poids des années — 83 ans au mois de mai prochain —, Cheikha Rimitti conjugue le raï très roots (gasbah et gallal) avec des rythmes occidentaux très modernes. Une belle combinaison musicale qui trouve toute son originalité dans les airs très libres et les textes anticonformistes de celle qui “a enfanté le raï”. Fidèle à son infaillible formule, vieille d'une quarantaine d'années, cheikha Rimitti offre une authentique réplique aux grands chioukh de la chanson oranaise, mais avec cette exceptionnelle touche de sonorités très modernes. Une musique tantôt mélancolique tantôt festive à l'image de la vie de cette femme qui porte en elle cette incurable maladie qu'est le raï.
Après le succès fulgurant de l'album Nouar, la diva revient pour chanter le saint Sidi Mansour, l'amour impossible, sa passion pour le chant et bien d'autres chansons dont les textes sont puisés dans son long cursus dans l'école de la vie. Une poésie qui coule dans les veines de cette rebelle, qui n'a pas tronqué sa gandoura même une fois à Paris. Figure mythique du raï, cheikha Rimiti, de son vrai prénom Saïda, a vu le jour dans le village de Tassala, près de Sidi Bel-Abbès le 8 mai 1923. À 20 ans, elle s'installe à Relizane, où elle connaîtra la pauvreté et la misère. Dans les années 1940, elle va suivre une troupe de musiciens ambulants et fait la connaissance de cheich Mohamed Ould Ennems, qui lui fait connaître le milieu artistique algérois et la fait enregistrer à Radio Alger. En 1952, elle enregistre son premier disque chez Pathé et sort Charrak Gatta, son premier succès, en 1954. Elle s'envole pour Paris en 1978, où elle représente la chanson maghrébine populaire et où elle trouve un nouveau public.
En février 1994, elle donne un concert mémorable au très prestigieux Institut du monde arabe, à Paris. Une belle reconnaissance pour celle qui ne s'est produite dans son propre pays qu'une seule fois en vingt ans, n'en déplaise aux officiels qui ont refusé de la recevoir.
R. C.


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