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Tou : “50% des femmes enceintes décèdent lors des évacuations”
Grossesses à hauts risques dans le sud et les hauts-plateaux
Publié dans Liberté le 08 - 04 - 2006

C'est ce qu'a déclaré Amar Tou jeudi à l'APN en demandant à nouveau aux médecins spécialistes d'aller exercer dans le Sud.
Le manque de médecins spécialistes dans les régions de l'intérieur du pays a été mis en avant par Amar Tou, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, jeudi dernier à l'APN, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales.
Le ministre, qui répondait à la question d'un député sur la situation des cliniques gynécologiques privées, a cité l'exemple des cas de grossesses à hauts risques évacuées, fautes de médecins gynécologues pour une prise en charge vers d'autres wilayas du pays : “50% des femmes enceintes avec grossesses à hauts risques du Sud et des Hauts-Plateaux décèdent lors de leur évacuation en raison du manque de médecins gynécologues”, a-t-il affirmé.
Ce constat a contraint les pouvoirs publics à faire obligation aux médecins tant généralistes que spécialistes d'aller exercer dans les wilayas de l'intérieur du pays : “Nous n'avons pas besoin de médecins à Alger ! C'est au niveau des régions de l'intérieur du pays qu'il faut qu'ils aillent travailler !”, recommande-t-il. L'université forme un millier de spécialistes chaque année, dira M. Tou, “dont 60% seulement de ceux qui ont été affectés vers le Sud ont rejoint leur poste”. Annonçant une amélioration des conditions de travail pour les spécialistes de la santé dans ces régions, le ministre fera état d'une instruction aux walis “pour l'octroi de logements aux médecins” désireux d'exercer en dehors de la capitale.
Cette mesure, qui sera accompagnée par la formation de médecins spécialistes, à hauteur de 1 000 praticiens durant une période de quatre ans, s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle politique de son département, a affirmé le responsable qui a annoncé qu'une enveloppe de 122 milliards de DA a été dégagée pour la construction de structures spécialisées pour prendre en charge certaines maladies chroniques comme le cancer, l'insuffisance rénale et les maladies cardio-vasculaires. “Huit centres spécialisés dans le traitement du cancer sont en cours de réalisation”, relèvera le ministre.
Expliquant que ce programme est également destiné à doter les structures de santé et les centres hospitalo-universitaires (CHU) en matériel et équipements nécessaires, tels les scanners et les appareils de mammographie, M. Tou se lancera un défi : “Il faut que nous arrivions à avoir dans chaque wilaya un scanner et une mammographie pour un dépistage précoce du cancer du sein !”, dit-il. En réponse à une question sur la dégradation des actes de soins dans les cliniques privées, le ministre a insisté sur la détermination de son département à procéder à des “contrôles mensuels des structures du secteur”. “Nous avons mobilisé et formé quelque 208 agents contrôleurs pour procéder à des contrôles mensuels de l'ensemble des structures du secteur de la santé qu'elles soient publiques ou privées !” déclare M. Tou. Faisant état “d'un canevas terrible pour ces agents et d'une inspection minutieuse”, le ministre précisera que “si lors d'une deuxième inspection au niveau de ces structures, la situation ne s'améliore pas, des mesures seront prises”. Il citera à ce propos la fermeture de trois cliniques gynécologiques. Cette démarche du ministère est liée aux “pratiques immorales qui sont légion dans le secteur privé et même dans le secteur public”, dira Amar Tou notant que “plusieurs cas de dérapage au sein des cliniques privées ont eu lieu avec la complicité de certains agents du secteur public”. “Certains professeurs font des interventions chirurgicales dans les CHU, mais au compte de leur propre clinique, alors que d'autres n'hésitent pas à transférer les malades du secteur public vers leur clinique”, souligne-t-il. Le ministre a rappelé qu'une loi a été promulguée en 1988 autorisant l'ouverture de cliniques privées, précisant que l'Algérie en comptait deux seulement en 1990 avant que ce nombre ne passe à 88 en 2000 pour atteindre aujourd'hui 221 cliniques, sans compter les différents laboratoires. “Ces cliniques, relève le ministre, ne comptent que 3 666 lits, soit 6,03% des lits que compte le secteur de la santé à l'échelle nationale”. Le ministre rappellera, par ailleurs, la mise en place de deux commissions chargées respectivement d'élaborer la nomenclature des médicaments remboursés et d'établir les actes médicaux, précisant que les deux commissions soumettront, dans deux mois, les résultats de leurs travaux à la commission présidée par le ministre de la Sécurité sociale.
NADIA MELLAL


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