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Les banques doivent contribuer à la croissance économique
Tendances monétaires et financiéres au second semestre 2005
Publié dans Liberté le 15 - 04 - 2006

La Banque d‘Algérie évoque l'émergence du phénomène de créances “non performantes” sur le secteur privé à “une concentration en la matière”.
“Les banques sont interpellées pour une amélioration soutenue des ratios d'intermédiation bancaire, en recourant aux bonnes pratiques en matière de gestion des risques crédits”, souligne le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci en rencontrant jeudi les présidents-directeurs généraux des banques algériennes et étrangères en activité en Algérie pour leur présenter le bilan des tendances monétaires et financières au second semestre 2005. Le document de la Banque d'Algérie évoque une augmentation des crédits à l'économie avec une structure qui montre que la part relative au secteur privé a atteint 50%. Parallèlement, la banque d'Algérie évoque l'émergence du phénomène de créances “non performante” sur le secteur privé à “une concentration en la matière”. “Il est important que les banques s'assurent, que la reprise des crédits à l'économie n'érode pas les ressources stables accumulées ces dernières années”, avertit la Banque centrale. Pour les banques, ces ressources stables doivent servir d'ancrage durable à un développement ordonné de l'intermédiation bancaire et par là à une contribution efficace du système bancaire à la croissance économique. La Banque d'Algérie dit avoir accéléré, au cours de l'année 2005, la modernisation de centrales des risques, avec même la création de la centrale négative, pour mener les banques à de meilleures déclarations et partage d'informations sur les risques crédits. D'ailleurs, souligne le document de la Banque d'Algérie, les exigences du contrôle interne interpellent les banques, notamment, en matière de pratiques de gestion des risques crédits. L'autre indicateur qui milite pour l'amélioration de l'intermédiation bancaire, ce sont les dépôts à terme qui ont augmenté à un rythme plus élevé (9,9%) que celui des dépôts à vue (8,2%), confirmant la nature stable des ressources des banques. La stabilité monétaire est également reflétée par le faible niveau d'inflation des prix, 1,6 en moyenne annuelle et 1,7 en glissement. C'est dans ce contexte de stabilité monétaire et d'excès d'épargne sur l'investissement que les banques disposent d'une opportunité additionnelle pour allouer les ressources stables vers des emplois productifs. L'entrée en fonction début 2006 du système de payement en temps réel en gros montant et en payement urgent dit ARTS, constitue un support très appréciable pour la modernisation des opérations bancaires et l'amélioration de la qualité des services bancaires. Le gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Laksaci, affirme que “l'Algérie est classée parmi les pays ayant enregistré le meilleur rythme de croissance en termes d'excédent de leurs balances de paiements”, la balance des paiements, étant le solde — exprimé généralement — en valeurs, de tous les échanges des biens et services qu'effectue un Etat pendant un exercice annuel. L'excédent du compte courant a doublé en l'intervalle d'une année en se chiffrant à 21,72 milliards de dollars en 2005, contre 11,12 milliards de dollars en 2004, et seulement 8,84 milliards de dollars en 2003. Evoquant la convertibilité du dinar, le gouverneur de la Banque d'Algérie estime qu'elle est effective “pour toutes les transactions internationales courantes de bonne foi”, conformément aux dispositions de l'article 8 du FMI auxquelles l'Algérie a adhéré en 1997. C'est aussi un élément constitutif de l'accord d'association. “En plus du renforcement de la stabilité macroéconomique, dont la stabilité du taux de change effectif réel du dinar à son niveau d'équilibre depuis 2003, ce régime de convertibilité du dinar est un élément appréciable pour le climat d'investissement”, juge le responsable de la Banque centrale. Le document de la Banque d'Algérie relève le caractère marginal des exportations hors hydrocarbures, 0,79 milliard de dollars. “Cette faiblesse structurelle fait émerger l'acuité de la question de la compétitivité externe de l'économie nationale hors hydrocarbures”, fait remarquer la Banque centrale, estimant que la compétitivité externe ne doit pas reposer seulement sur la politique de taux de change. La Banque centrale relève aussi l'accumulation importante des réserves de change, un phénomène structurant de la première moitié des année 2000 malgré l'importance des remboursements par anticipation (plus de 2 milliards de dollars en 2005), initiés en 2003. En matière de sortie de capitaux, M. Laksaci a indiqué que l'année 2005 se caractérise par une forte augmentation des transferts vers l'extérieur des associés de Sonatrach, soit 4,74 milliards de dollars, contre 3,12 milliards de dollars en 2004 et 2,2 milliards de dollars en 2002. Le gouverneur de la Banque d'Algérie a également indiqué que l'encours de dette extérieure algérienne est tombé à 16,4 milliards de dollars à fin 2005 dont 71,2 % au titre de la dette publique. M. Laksaci table sur un encours de la dette à 4% du PIB à fin 2006, grâce à la politique de désendettement
Meziane rabhi


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