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Badreddine : “Les compétences doivent être bien rémunérées”
Politique salariale dans une économie libérale
Publié dans Liberté le 21 - 11 - 2006

Est-il concevable de parler de politique salariale dans une Algérie qui a opté pour l'économie de marché, alors que la politique industrielle demeure encore du domaine du virtuel ? Cette question s'est imposée hier dans le débat initié par la table ronde d'El Moudjahid, autour de la question des salaires dans notre pays. Mais, auparavant, les animateurs de la rencontre, MM. Zaïdi et Bourbia représentant le ministère du Travail (MTPS), M. Badreddine, secrétaire national de l'UGTA chargé des affaires économiques, et M. Alaoui, un entrepreneur privé, tous ont convenu que la problématique des salaires en Algérie est sensible et complexe. Pour le MTPS, la question salariale, lors de la dernière tripartite, a pris en compte deux aspects : la préservation de l'emploi et celle du pouvoir d'achat du travailleur. “Il faut trouver l'équilibre”, a résumé M. Zaïdi, en informant du lancement, fin décembre, d'une troisième enquête sur l'évolution des salaires. De son côté, M. Bourbia a soutenu que le salaire moyen a connu “une évolution” de l'ordre de 2,5%. Il a également constaté que les revalorisations salariales dans la Fonction publique “ont provoqué une déstructuration de la grille des salaires”, en mettant en avant le poids excessif des indemnités (plus de 60% du salaire de base). Pour M. Bourbia, le gros du problème des salaires se pose au niveau du secteur économique.
Cette intervention a fait réagir le SG du Conseil des lycées d'Alger (CLA). “Existe-t-il une instance qui donne des informations régulières sur le niveau de vie ou qui mène des études sur l'évaluation réelle des salaires ?” s'est interrogé Redouane Osmane. Selon lui, il y a “écrasement des salaires” dans la Fonction publique. Mais, il notera plus loin que cette “dévaluation 80 fois du dinar” et “la politique de désinvestissement” des entreprises économiques publiques, dans les années 1980, sont à l'origine de la fixation de “salaires virtuels sans impact sur le pouvoir d'achat”. “La masse salariale n'est pas catastrophique comparée au PIB (Produit intérieur brut, ndlr), puisqu'elle est d'environ 28%”, a relevé M. Osmane, avant de proposer la création d'un observatoire social pour le contrôle du niveau de vie. D'autres syndicalistes sont intervenus, d'aucuns estimant que les salaires obéissent à “des considérations externes”, allusion faite à la Banque mondiale. Cela fera d'ailleurs dire à M. Badreddine que la revalorisation des salaires est en deçà de la réalité, ayant même engendré “une situation de mécontentement”. “Nous ne pouvons pas améliorer le pouvoir d'achat sans la revalorisation du dinar”, a-t-il déclaré en signalant l'impact négatif de “la libération des prix” des produits de consommation “non contrôlés”.
Pour l'entrepreneur privé, la problématique salariale doit forcément répondre à la question de savoir “si c'est le progrès social qui entraîne le progrès économique ou si c'est l'inverse”. M. Alaoui a admis qu'un bon salaire est motivant, mais il a aussi soulevé le problème des capacités de l'entreprise qui devra supporter le relèvement des honoraires, en égratignant le salarié “qui a tendance à vouloir travailler moins”.
Au cours du débat, des approches ont été développées par les participants sur la “régression du pouvoir d'achat qui a précipité l'élimination de la classe moyenne”, la contrainte de l'impôt sur le revenu (IRG), le “parti pris” des dirigeants plus aptes à “aider les investisseurs” et l'absence de mesures visant “la protection de la production nationale”. L'UGTA, à travers son représentant, a réitéré sa revendication relative à un “salaire universel”. “Nous devons avoir un système salarial qui rémunère les compétences, sinon les entreprises ne pourront pas survivre”, a averti M. Badreddine, en annonçant le départ de plus de 2 000 cadres du secteur économique. Ce dernier a également plaidé pour “un secteur privé algérien civilisé” et la mise en place d'une “grille salariale” pour les entreprises étrangères.
H. Ameyar


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