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L'économie algérienne est sous encadrée
Constat alarmant sur le déficit en ressources humaines
Publié dans Liberté le 13 - 12 - 2006

La majorité des entreprises se trouvent en situation de survie. Le taux d'encadrement est de seulement 5% dans l'industrie.
“Les entreprises algériennes se caractérisent par des niveaux de performance qui ne leur permettent pas de jouer un rôle actif dans le système de compétition internationale. Elles se distinguent par des niveaux de positionnement compétitifs et technologiques très faibles. La majorité de la population des entreprises nationales, publiques et privées, se trouvent dans une position de survie.” Le constat émane de M. Mohamed Bahloul, directeur général de l'IDRH. Les entreprises, qui connaissent une position d'excellence à travers leur capacité d'exportation, sont, estime-t-il, très peu nombreuses et connaissent des difficultés à construire une profondeur de marché durable. Tous les diagnostics, études et recherches réalisés ces dernières années confirment, souligne-t-il, que l'entreprise algérienne souffre d'un déficit systémique en management. Dans sa pratique, l'entreprise algérienne s'est développée plutôt comme une organisation “anti-managériale”. Ses évaluations, réalisées dans le cadre des programmes de mise à niveau, de privatisation, de création de PME ou d'investissements publics sont unanimes à situer ce déficit autour des problématiques majeures liées à la prédominance de stratégies intuitives, attentistes et/ou opportunistes sur les stratégies offensives et rationalistes. Intervenant hier au cours de la 3e conférence de formation du secteur de l'énergie et des mines, le DG de l'IDRH parle d'un manque d'organisation et de calcul économique, de la difficulté de l'entreprise à maîtriser les coûts de production. La société algérienne fait face, en outre, à des problèmes liées au sous-encadrement et à un faible niveau des ressources humaines dans le domaine du management supérieur. Elle n'arrive également pas à pénétrer les marchés extérieurs compte tenu de la faiblesse de ses capacités d'exportation. Dans une récente étude au profit du ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI), il est fait état d'une “grande pénurie en compétences et en qualifications touchant l'ensemble des fonctions et activités de l'entreprise, déficit important en matière de normalisation et de disciplines industrielles du point de vue managérial, organisationnel, productif et technologique”, constate le IDRH. Le modèle de gestion dominant en Algérie a longtemps empêché, avouera-t-il, la formation et le développement de véritables capacités managériales au niveau des entreprises. Il s'agit, précisera-t-il, d'un modèle de développement de type “bureaucratique” pour ce qui concerne les entreprises publiques et de type familial à dominante “patriarcale” pour ce qui concerne les entreprises privées. Les investisseurs étrangers font d'ailleurs de ce volet leur investissement prioritaire. La formation en management reste aussi l'une des raisons du succès des opérateurs étrangers tels que Schneider Electric, Henkel, Orascom, El Watania, Meetel-Steel, Danone. “Il en est de même pour le secteur bancaire où des banques comme la Société Générale, BNP Paribas et City Bank qui ont fait de la formation des compétences du management un des atouts majeurs de leur démarche d'implantation et de compétition”, précisera le conférencier. Cet état de fait se répercute, par ailleurs, sur la participation des entreprises algériennes dans la réalisation des grands projets d'investissements publics comme l'autoroute, le métro, les tramways, le chemin de fer ou les autres ouvrages programmés dans le cadre de l'ambitieux plan de relance de l'économie nationale qui s'explique aussi, relève-t-il, par la crise d'offre de capital humain en particulier en matière d'ingénierie et de management de projet public.
Ainsi, les besoins de formation en gestion des entreprises algériennes sont importants et touchent tous les secteurs d'activité et les diverses fonctions.
Le taux d'encadrement est, selon l'analyse de M. Bahloul qui reprend une étude du Ceneap, de 5% dans l'industrie et 2 % dans l'administration. Sous-encadrée, l'économie algérienne (entreprises et administrations) a des besoins considérables en matière de formation continue en management pour le perfectionnement, le recyclage et la reconversion de ses personnels. “Les besoins globaux de formation en management sont estimés à près de 1,8 million en Algérie. Une étude des besoins normatifs en formation des cadres supérieurs et moyens des entreprises et des administrations, réalisée en 1996, les évaluent à 120 millions d'heures sur la base d'un volume de 200 heures de formation par an pour l'encadrement et de 100 heures par an pour la maîtrise”, indiquera M Bahloul.
Badreddine K.


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