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L'euro franchit la barre des 100 dinars sur le marché parallèle
La monnaie unique bat des records
Publié dans Liberté le 14 - 05 - 2007

Si le cycle haussier se prolonge, les importations seront plus chères, avertissent des opérateurs.
Il faut aujourd'hui près de deux dinars supplémentaires pour un euro. En effet, à fin décembre, à l'importation, il fallait 93,60 dinars pour un euro. L'opérateur doit débourser aujourd'hui 95,41 dinars.
C'est ce qu'on appelle le taux commercial. Cette dépréciation de la valeur du dinar sur le marché officiel de la devise ne va pas sans conséquences sur le coût des importations, puisque l'Algérie achète essentiellement en euro. Plus de 50% des importations du pays proviennent de l'Union européenne. Sur une facture par exemple de 1 million d'euros, l'importateur déboursait 93 millions de dinars en décembre. Il débourse actuellement plus de 95 millions de dinars, soit 2 millions de dinars en sus.
La monnaie nationale, elle, a gagné des points par rapport au dollar.
À fin décembre, il fallait 71,66 dinars. Aujourd'hui, il en faut 70,46 dinars pour un euro. Les marchandises en provenance de la zone dollar reviennent donc moins cher. En un mot, quelles sont les répercussions de cette hausse sur les achats à l'étranger ? Côté importateurs, la tendance est plutôt à l'attentisme. Si la hausse de l'euro se poursuit, les importations seront plus chères. Les opérateurs répercuteront la hausse sur les prix des marchandises achetées en Europe. Les médicaments, les véhicules, en particulier seront touchés.
Pour les billets, les taux qui intéressent les particuliers, la hausse est plus importante. À fin décembre déjà, l'euro s'échangeait à 98 dinars. Il a atteint au taux officiel la barre des 100 dinars le 6 mai dernier (100,19 dinars). Puis est tombé hier à 99,70 non loin de ce pic.
Cette situation arrange les retraités qui reçoivent leurs pensions de France. Elles sont du coup revalorisées. Elle arrange également ceux qui disposent d'euros et les échangent dans les banques contre des dinars.
Sur le marché parallèle, l'euro est cédé à 104-105 dinars. Il est acheté à 99 dinars. “Les cambistes”, exerçant au marché noir de la devise à Port-Saïd ou ailleurs, disposent d'une marge appréciable. C'est ce différentiel qui fait survivre le marché parallèle de la devise dont les taux se sont approchés des taux officiels, conséquence d'une politique de l'Etat qui a quasiment asséché ce marché par deux dispositions majeures : la nécessité de disposer d'un capital de 2 milliards de centimes pour importer des produits destinés à la revente en état et l'interdiction frappant les véhicules de moins de trois ans.
En gros, le déterminant de ces hausses est la flambée de l'euro sur les marchés de change internationaux. En Algérie, quand l'euro est à la hausse, le dinar se déprécie par rapport à l'euro et s'apprécie par rapport au dollar. Il semble que la tendance mondiale est à un euro fort par rapport au dollar américain.
La valeur de la monnaie unique a d'ailleurs déjà dépassé son seuil historique.
Ce qui veut dire que la facture importations risque d'être plus chère. Un tel cycle haussier s'il se prolonge va, autrement dit, entraîner une augmentation des prix des marchandises importées de l'Union européenne. Et un engouement pour les produits chinois. Qui paiera la “sauce” en fin de course ? C'est évidemment le consommateur qui verra l'accès à des produits de qualité devenir plus difficile.
N. Ryad


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