Les participants au 2e colloque sur la recherche en matière de secours aérien et marin ont débattu, hier à Alger, des étapes du déroulement des enquêtes en cas d'accidents aérien et marin. Dans une communication intitulée “Enquête sur les accidents aériens”, M. Abdelkader Ben Khel, ingénieur d'Etat à la direction de l'aviation civile au ministère des Transports, a souligné que les services concernés au ministère, une fois qu'un accident survient, “ouvrent une enquête technique pour élucider les circonstances de l'accident”. Il a également indiqué que “les lois de l'organisation internationale de l'aviation civile exigent de ses pays membres l'ouverture d'une enquête immédiatement après l'accident”. L'enquête est menée par “une commission composée d'un président et de trois experts”, a-t-il précisé, indiquant que “des experts étrangers peuvent être désignés au cas où l'avion serait étranger”. M. Ben Khel a, par ailleurs, précisé que les rapports de l'enquête sont soumis à “l'organisation internationale de l'aviation civile, à l'Etat propriétaire de l'appareil ainsi qu'au pays constructeur”. Pour sa part, le commandant Hocine Mekkaoui, du service national des garde-côtes, a souligné, dans son intervention intitulée “Enquête sur les accidents marins”, que les enquêtes dans ces cas-là “sont prises en charge par la commission centrale de la sûreté marine dans un cadre technique et administratif”. L'enquête vise à élucider les motifs de l'accident en vue de les éviter à l'avenir, a-t-il ajouté. Quant à M. Mustapha Tahi, directeur central des assurances transport au niveau de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), il a salué le rôle de ce genre de colloques en matière de “généralisation de l'assurance en Algérie”. Organisé par le commandement des Forces de défense aérienne du territoire, le colloque sur la recherche en matière de secours aérien et marin, qui a débuté lundi dernier, porte sur le thème “L'information au centre du système de recherche et de secours”. Cette rencontre, qui a pris fin hier, vise à “faire connaître les derniers développements des activités de recherche et de secours et l'état de mise en œuvre des recommandations du premier colloque national et du colloque international, tenus respectivement en juin 2003 et 2004 à Alger”. R. N./APS
