C'est en présence d'une importante délégation composée de hauts cadres de la firme égyptienne Asec Ciment ainsi que la presse, qu'a eu lieu, hier, la signature du contrat de cession des actions du projet de la cimenterie de Djefla entre le P-DG de l'ERCC (Centre), M. Bachir Yahia, et le président du conseil d'administration et représentant de Asec Algérie, M. Ahmed Khalifa. La cérémonie s'est déroulée au siège de la wilaya de Djelfa. Pour rappel, la société égyptienne a décroché le droit d'achat des actions de l'usine de Djelfa le 10 décembre 2006 après avoir été la plus offrante dans l'avis d'appel d'offres international. Le coût de cet investissement est estimé à 413 millions de dollars, avec une capacité de production annuelle de 3,5 millions de tonnes de ciment et 3,3 millions de tonnes de clinker, selon le représentant de Asec Algérie, qui a tenu à informer que pas moins de 1 500 emplois dont 600 directes seront créés. En revanche, près de 1 000 effectifs durant la construction de l'usine qui, notons-le, est située à 20 km au sud de Djelfa. En matière d'équipement, l'unité de cimenterie de Asec Algérie sera dotée d'une haute technologie, c'est la société danoise FL Smith qui en sera le fournisseur, selon M. Ahmed Khalifa ; la mise en service de l'usine est prévue le 1er juin 2010 ; par ailleurs, en ce qui concerne les matières premières, l'usine de Asec se situe à proximité de deux importants gisements, à savoir celui du calcaire (djebel Djelal El-Gharbi) dont la durée de réserves est estimée à 40 années alors que celui de l'argile (Oued Sedeur et Ben Hamed) leur durée est estimée respectivement à 59 et 36 années. Les responsables du groupe égyptien Asec sont très optimistes quant aux perspectives jugées très positives étant donné que la consommation du ciment continuera à augmenter dans notre pays tant que le déficit en logement se régularise, soulevant la consommation du ciment, parallèlement à la politique du gouvernement consistant à la réalisation de 15 000 logements chaque année pour les 10 ans à venir, et ce, sans oublier les grands chantiers et projets de développement d'infrastructures… Enfin, il faut noter que les investisseurs égyptiens n'ont pas négligé l'aspect environnemental, lors d'un exposé du projet. Un représentant de la société égyptienne, a insisté sur l'engagement de ladite société à réduire l'usage des ressources non renouvelables, et aussi les déchets, et ce, en les réutilisant et en les recyclant. LOTFI G.