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Les Américains veulent se débarrasser de l'encombrant BRC
Ils ont proposé à sonatrach de racheter les parts de KBR
Publié dans Liberté le 09 - 07 - 2007

Les actionnaires américains de Brown, Root & Condor (BRC) viennent enfin de s'exprimer sur une affaire qui défraie la chronique depuis des mois. Bill Utt, le P-DG de Kellogg, Brown & Root (KBR), détenteur à 49% de la joint-venture avec Sonatrach et le Centre nucléaire de Draria, a évoqué leur disponibilité à céder leurs actions à la compagnie nationale.
Rarement un sujet n'aura fait autant de bruit sans que la réalité des choses apparaisse vraiment. Pour autant, qu'en est-il réellement ? En cherchant à démêler l'écheveau, on s'y perd encore plus. BRC est une filiale de droit algérien créée en 1994, détenue à 40% par Sonatrach, 11% par le Centre de recherche nucléaire de Draria (CNRD) et 49% par KBR. Ses activités sont l'engineering, le procurement, la construction (EPC) et la maintenance dans les domaines du pétrole et du gaz, de la pétrochimie et des infrastructures.
Le P-DG de KBR vient, une fois n'est pas coutume, d'apporter une clarification de taille. Contrairement aux affirmations de certains et aux spéculations des autres, BRC n'est pas dissoute et sa société détient toujours une grande partie du capital.
Un premier démenti suivi d'un autre. Bill Utt précisera, en effet, la disponibilité de KBR d'étudier une offre de rachat par Sonatrach, si la compagnie nationale juge “cette solution meilleure”.
Des discussions s'ouvriront alors dans ce cas. En d'autres termes, les négociations n'ont pas non plus été entamées en vue d'une éventuelle cession-rachat des parts de KBR dans BRC. KBR étant le principal concerné avec Sonatrach et l'actionnaire majoritaire de BRC, les propos de Bill Utt viennent apporter une première clarification à tout ce ayant pu avoir trait avec BRC ces derniers mois. De façade ou pas, ses déclarations sont à prendre pour ce qu'elles sont.
Sa sortie ne cache pas non plus le malaise existant et il serait utopique de chercher à le nier. BRC étant une société plus que rentable, rien ne prédisposait réellement à une vente des parts de KBR. L'affaire a fait grand bruit. À y perdre son latin ou plutôt son anglais.
Les institutions nationales ayant également été éclaboussées par ce scandale.
Le P-DG de KBR ne se prononcera d'ailleurs pas sur les causes d'une telle situation.
Côté américain, l'ambassadeur des USA en Algérie a affirmé, la semaine dernière à l'hebdomadaire Al-Mouhakik, que “l'affaire était strictement commerciale” et qu'elle n'avait “rien de politique ou autre”. Robert S. Ford avait même précisé qu'il n'avait pas été saisi du dossier ni informé par les autorités algériennes. Au mois de février, c'est un autre discours que tenait l'ambassadeur US. Invité de l'émission Al-Wadjiha de la Chaîne I, il avait indiqué que la dissolution de la joint-venture algéro-américaine relevait strictement des autorités algériennes. “C'est une affaire algérienne. Les responsables algériens ont pris la décision de la dissoudre”, avait déclaré sur les ondes l'ambassadeur.
Côté algérien, les choses se compliquent. Une information judiciaire avait été, entre autres, ouverte sur les passations des marchés détenus par BRC en 2006. Protégée par le secret de l'instruction, elle aura néanmoins fait les choux gras du secteur de l'énergie et de la presse. Notamment après l'inculpation et l'arrestation du P-DG de BRC, Moumene Ould Kaddour, en février dernier. Faute d'information précise et sourcée, chacun y est allé de son interprétation, la société mixte activant dans un secteur stratégique et auprès d'institutions nationales tout aussi stratégiques. On affirme, d'ailleurs, que le volet commercial de cette affaire n'est que la partie visible de l'iceberg.
Ce qui justifierait pour beaucoup l'éventuelle dissolution de BRC après le rachat des parts détenues par KBR. Pour d'autres, la dissolution est inéluctable. Elle a été demandée au plus haut niveau de l'Etat. Par le président de la République lui-même, suite à un rapport de l'inspection générale des finances.
M. Chakib Khelil avait affirmé, lui, que l'IGF n'avait pas compétence pour enquêter sur BRC, celle-ci étant une société mixte à capitaux détenus par Sonatrach, le centre nucléaire de Draria et un partenaire étranger. Le ministre de l'Energie avait même précisé au mois de mai dernier que des négociations étaient en cours avec KBR pour la cession des parts et qu'on s'acheminait vers un prix de rachat.
Au début du mois de mars, il avait annoncé des négociations avec la partie américaine pour racheter ses parts et détenir ensuite 100% pour rentabiliser la filiale et la mettre au service du secteur.
On est loin alors et à en croire Chakib Khelil d'une éventuelle dissolution de BRC. Il faudra attendre la fin de l'instruction pour comprendre réellement les enjeux qui entourent actuellement l'affaire BRC.
Samar Smati


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