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Plus de 30 écoles fermées dans la wilaya de Tizi Ouzou
POPULATION SCOLAIRE EN BAISSE
Publié dans Liberté le 03 - 09 - 2007

Le phénomène de décroissance de la population scolaire est constaté dans des écoles du chef-lieu communal et dans les établissements scolaires des villages.
“Il y a quelques années nous avions deux divisions de plus de 40 élèves pour chaque niveau. Nous accueillons toujours 2 premières années et nous faisions concourir deux classes de 6e à l'examen d'entrée en 1re AM. Aujourd'hui, l'effectif a diminué de moitié. Nous avons 6 divisions de 20 à 25 élèves chacune dont une première année de 16 élèves seulement. Et encore, c'est l'école du centre, du chef-lieu de commune, ce qui veut dire que l'on reçoit quelquefois des enfants d'autres villages en plus de ceux des environs. Autrement, la situation serait encore moins appréciable”, nous dira le directeur de l'école primaire, Alik Omar, dans la commune d'Illiltène, à propos de la baisse du nombre d'élèves dans cette école. Une baisse de plus de 50% qui touche plusieurs communes des daïras d'Iferhounène et de Aïn El Hammam. On apprend, par ailleurs, que plus de 30 écoles ont fermé dans la wilaya de Tizi Ouzou, sans compter quelque 2 000 salles de classe restées inutilisées. Une situation qui touche de nombreuses communes et daïras de la wilaya.
C'est un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Le problème, ce n'est plus l'infrastructure, mais l'école qui se vide peu à peu de sa population.
Selon, un responsable de l'éducation dans la daïra d'Iferhounène : “L'effectif des élèves de la daïra a, en effet, chuté de moitié. Ce qui nous conduit à faire des combinaisons aléatoires pour gagner du temps. On ne pourra pas éviter de fermer plusieurs écoles à l'avenir. Déjà, près d'une centaine de classes ont cessé de fonctionner au niveau de notre daïra. Dans certains villages éloignés du centre et d'autres agglomérations voisines, nous avons un problèmes de déplacement. Comment et où déplacer les quelques élèves qui restent dans ces structures presque vides ? La réglementation exige au moins 14 élèves pour ouvrir une division à l'avenir. Chiffre qui sera une prouesse pour beaucoup d'établissements. Enfin, nous avons pu maintenir ouvertes trois écoles qu'on aurait dû fermer depuis longtemps. Mais le vrai casse-tête est à venir !” Ce phénomène de décroissance considérable de la démographie scolaire se constate à l'école du chef-lieu, aux établissements scolaires des villages Aït Nzar, Ahfir, Béchar, Aït Yaha Ouamar, tous de la commune d'Iferhounène. On trouve quand même le moyen de remédier au problème, plutôt que de fermer définitivement l'école.
Dans certains villages, les plus petits, à la population la moins nombreuse, on accueille une 1re année tous les deux ou trois ans, une 1re année de 12 à 15 élèves dont des enfants de 5 ans, normalement destinés au préscolaire. On se retrouve alors avec des écoles à trois divisions entre 12 et 15 élèves chacune, soit 45 élèves en moyenne comme effectif global.
Quand il y a une première année, on y trouve une 3e et une 6e année. Toujours deux années d'écart. Ces écoles présenteront leurs élèves à l'examen de 1re année moyenne, une fois tous les deux ans.
Pour un inspecteur d'enseignement à Aïn El-Hammam : “Cette solution laisse à désirer. C'est vrai qu'elle est pratique. Mais on est obligé, à chaque fois, de faire passer tous les élèves en classe supérieure. On ne peut pas se permettre dans ce cas de faire doubler les plus faibles puisqu'il faudra attendre deux ou trois ans pour constituer un même niveau. Un élève défaillant aura à traîner ses insuffisances tout le long du cycle primaire ! Comment remédier à cela ?”
Pour ce même responsable : “À Aïn El-Hammam, nous avions 2 430 élèves dont 1 187 filles en octobre 2001, il y a cinq ans. En octobre 2006, nous avons eu 1 945 élèves dont 946 filles. Une baisse d'un tiers des effectifs en cinq ans et de moitié en dix ans. De nombreuses écoles risquent la fermeture. On fait de notre mieux pour sauvegarder les acquis et les postes budgétaires, mais la solution de la fermeture d'établissement sera tôt ou tard inévitable”.
Pour un autre inspecteur de la même commune : “Il y a déjà trois écoles fermées dans la daïra de Aïn El Hammam. D'autres établissements posent encore un problème d'effectif et risquent le même sort dans un proche avenir. Mais cela est compréhensible. Il y avait 2 225 élèves en octobre 1999 à Aït Yahia et 1 658 élèves à Akbil. En octobre 2006, ces effectifs se sont réduits respectivement pour les mêmes communes à 1 541 et 920 élèves. Il y a une chute en flèche de la population scolaire. Une perte en nombre de 100 élèves chaque année et de 1 000 élèves en six ans au niveau d'Aït Yahia ! C'est pourquoi il ne faut s'étonner de rien.”.
K. Tighilt


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