L'OMPI inaugure un bureau extérieur en Algérie    Ligue 2 amateur : 10 clubs n'ont pas encore réglé leurs droits d'engagement    Eliminatoires du Mondial-2026 L'Algérie consolide sa première place en dominant le Botswana    Tournoi féminin de l'UNAF : l'Afak Relizane débute par une victoire face à l'ASF de Sousse    IATF: participation de haut niveau de dirigeants africains et d'éminentes personnalités du continent    Oran: le président du Front El Mostakbal appelle à renforcer la cohésion nationale et à soutenir les réformes    IATF: le spectacle chorégraphique "Earth" célèbre à Alger, la diversité culturelle africaine    IATF: importance de la contribution des diasporas africaines dans le développement du continent    Agressions sionistes: "l'enfance ne peut pas survivre" à Ghaza    32 films à l'affiche de la 20e édition des Rencontres cinématographiques de Bejaïa    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.300 martyrs et 162.005 blessés    Pluies orageuses accompagnées de chutes de grêle sur plusieurs wilayas vendredi et samedi    Le président de la République décide l'organisation d'un concours international sur la Sira du Prophète    Education: nouvelle phase de traitement automatisé des demandes de mutation inter-wilayas pour les enseignants titulaires    Poursuite des travaux de la 4e édition de l'IATF à Alger    Qualifs Mondial 2026 (Gr. G - 7e j) : large victoire de l'Algérie devant le Botswana (3-1)    Agression d'un couple sur l'autoroute : 5 individus placés en détention provisoire    Agression d'une jeune fille à Dely Ibrahim : l'un des auteurs placé en détention provisoire    Pluies orageuses accompagnées de chute de grêle sur 4 wilayas du Sud jeudi et vendredi    Ghaza: le bilan s'alourdit à 64.231 martyrs et 161.583 blessés    Des dizaines de colons prennent d'assaut Al-Aqsa    Le Conseil européen est préoccupé par l'ampleur de la catastrophe humanitaire    Urgence de la refonte du système d'information    La puissance de l'Algérie nouvelle commence par l'Afrique    Visite de terrain au chantier de réalisation des centres de stockage    Il n'y a pas un problème de l'islam en France mais un problème de la France sioniste avec l'islam    Incendie dans un célibatorium : on déplore deux blessés à Bouguirat    Chute mortelle d'un travailleur du 11e étage d'un immeuble en construction    Lancement de ''Notre été, rassemblement et sécurité''    « Empreintes africaines » à la SAFEX    «La Sorcière et les Orphelins», une nouvelle production pour enfants    Qualifs/Mondial 2026: l'équipe au complet pour la seconde séance à Sidi Moussa    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    Qualifs-Mondial 2026: les Verts effectuent leur première séance d'entrainement    Plus de 200 participants à l'événement    Hidaoui rencontre le président du Forum de la jeunesse de l'OCI    Programme du mercredi 27 août 2025    La Fifa organise un séminaire à Alger    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'essentiel est ailleurs
Publié dans Liberté le 19 - 04 - 2003

“Je ne démissionnerai pas”, nous lance Benflis à partir de Nouakchott.
En théorie, le FLN est majoritaire absolu du Parlement algérien. Si donc une autre politique que celle du FLN s'impose au Chef du gouvernement c'est qu'il consent, par faiblesse, à appliquer une autre orientation que celle de son parti électoralement, ou frauduleusement, triomphant.
La cupidité de nos politiques les oblige à la prudence : ils n'osent pas agir et nous prennent à témoin de leur bonnes intentions. Benflis voudrait donc être perçu en opposant. A Bouteflika, mais pas au régime dont ils sont tous deux les premiers représentants. A nous, citoyens sans cesse leurrés, l'image d'un pouvoir pluriel et discordant. à eux, sérail immuable, la réalité d'un régime consensuel et dominateur.
S'il y avait tant de potentiel défensif dans la classe politique, le Président n'aurait pas tenu quatre ans. Ne nous y trompons pas, l'essentiel, pour eux, est ailleurs. Il est dans le consensus sur la nature du pouvoir.
Cette nature consiste en ceci : le vainqueur parmi les clans recueille l'adhésion sonore, sinon le consentement silencieux des “familles”, l'important étant que le peuple croit que ce sont ses meilleurs représentants qui le tiennent en laisse. Oui, l'essentiel est ailleurs, le jour même où le Premier ministre nous prévient, sur un ton du défi, qu'il ne fera tout simplement rien, le pouvoir, comme pour narguer la commémoration du déclenchement des évènements sanglants de Kabylie, procède à la levée d'écrou pour le gendarme qui a tué Massinissa Guermah.
Les luttes du sérail, qu'on nous joue en ombres chinoises, pour nous faire passer le temps, ne perturbent jamais l'harmonie qui maintient le régime dans ses interchangeables versions.
Les jeux feutrés et les ambitions timorées du sérail ne contrarieraient pas les calculs de Bouteflika : la scène politique officielle et préfabriquée, c'est pour l'innocente galerie qui, à chaque fois, croit avoir choisi ses nouveaux despotes avant de s'en défier au profit du successeur programmé. Bouteflika le sait. Le seul geste politique de son mandat s'adresse aux activistes islamistes et en particulier les terroristes, choisissant de réprimer l'expression citoyenne et d'ignorer les états d'âme de ses soutiens coalisés.
Ils n'étaient pas nombreux dans le système, “opposants” compris, à relever le contraste entre une révolte civile réprimée et un terrorisme cajolé.
Si, aujourd'hui, quelqu'un regrette son soutien à Bouteflika, il a le devoir de se rappeler sa spontanée offre de service.
Il se trouve qu'entre l'anniversaire du mouvement citoyen et l'élection présidentielle, interviendra la libération de Ali Benhadj. En juin prochain, l'islamisme retrouvera son parangon zélé.
Douze ans après l'insurrection de juin 1990, le pouvoir préfère attendre de composer avec les forces qui disposent de capacités de nuisance. Ni les revendications citoyennes ni les prétentions des “acteurs” ne comptent encore.
M. H.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.