Les enseignants universitaires viennent de gagner une nouvelle bataille. Les statuts des enseignants chercheurs et des enseignants hospitalo-universitaires ont, en effet, été finalisés puis adoptés au cours de la dernière réunion de la commission mixte, qui s'est tenue le 31 janvier dernier, au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. La commission mixte chargée de l'élaboration des statuts du secteur de l'enseignement supérieur a été installée en juillet 2005, après la présentation par le Cnes, d'un avant-projet de statut du chercheur au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Elle comprend, outre les représentants de la tutelle, les délégués du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), du Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), du Syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMASM), du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et de l'Association nationale des professeurs et maîtres de conférences (ANPMC). Depuis plus de deux ans, les syndicats autonomes du secteur et l'ANPMC se sont organisés au sein d'une Coordination nationale des syndicats de l'enseignement supérieur (CNSES), pour faire aboutir leurs revendications en matière de confection de statuts particuliers des chercheurs permanents, des enseignants chercheurs et des hospitalo-universitaires. La rencontre de clôture des travaux de la commission mixte de ce jeudi a regroupé les représentants de la tutelle et ceux du Cnes, du SNMASM, du SNPDSM et de l'ANPMC, en présence cette fois de syndicalistes de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en qualité d'invités. Dans un communiqué rendu public, le coordonnateur national du Cnes, Abdelmalek Rahmani, s'est félicité de l'adoption de ce statut, “après des années de lutte et de labeur”, en appelant dans le même temps les universitaires à rester “mobilisés, vigilants et unis autour de leur syndicat pour la prochaine bataille du régime indemnitaire”. H. A.
