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Les transporteurs privés menacent d'une grève
Face à l'absence de dialogue avec la tutelle
Publié dans Liberté le 14 - 02 - 2008

Fiscalité, tarification et plans de transport sont les trois principaux dossiers de revendications de l'organisation qui compte actuellement 5 200 opérateurs spécialisés dans le transport des voyageurs et des marchandises.
“Si on n'arrive pas à régler les problèmes à travers le dialogue avec les responsables du secteur, ce sera la démonstration”.
Ces propos sont du président de l'Union nationale des transporteurs (Unat), M. Aïder qui a tenu à dénoncer, hier, “la fuite en avant” des pouvoirs publics qui n'ont apparemment même pas daigné répondre aux nombreuses requêtes de l'association. “Nous avons adressé des correspondances à toutes les institutions. Nous avons même sollicité le Chef du gouvernement pour régler le problème de la tarification officielle, en vain”, relève M. Aïder qui a présidé, hier, une réunion de son organisation, en présence des représentants des wilayas du pays.
Le ton est donc à la colère au sein de l'Association des transporteurs qui s'élèvent contre l'absence d'une oreille attentive à leurs préoccupations, surtout que les dossiers de réclamation des adhérents continuent de s'empiler indéfiniment.
Le président de l'Unat a, d'ailleurs, appelé les adhérents de son organisation à “se préparer à toute éventualité”. “Il y a une sourde oreille au niveau de certaines institutions. Nous souffrons de bureaucratie. Si jusqu'à présent nous avons toujours hésité à lancer des actions de protestation, c'est parce que nous pensons à nos clients qui seront les premiers à souffrir d'une telle action”, soutient le président de l'Unat pour qui 2008 sera “une année charnière”.
Fiscalité, tarification et plans de transport sont les trois principaux dossiers de revendications de l'organisation qui compte actuellement 5 200 opérateurs spécialisés dans le transport des voyageurs et des marchandises. Concernant la question de la fiscalité, les adhérents de l'Unat se plaignent des taxes qui leur sont appliquées, à l'exemple de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP), de l'impôt unique sur le transport ou du timbre qui érodent les recettes. Cette situation semble peser énormément sur les professionnels du secteur qui sont amenés, par la force des choses, à réclamer une hausse des tarifs de transport. Cependant, pour l'Unat, une solution peut être trouvée à cette préoccupation sans recourir à une augmentation du prix du ticket de transport.
M. Bedrane, vice-président de l'union, préconise, en effet, d'intervenir sur les taux des taxes versées à l'Etat afin de permettre, d'un côté, aux transporteurs d'avoir gain de cause, et d'améliorer un tant soit peu leur situation et, d'un autre, d'éviter toute augmentation du tarif de transport. Il propose donc une diminution des charges. À titre d'exemple, sur un ticket de transport de 21 DA, le transporteur paye 17% de TVA, 2 DA de TAP et 5 DA de timbre.
C'est donc pratiquement la moitié de la recette qui est reversée aux pouvoirs publics, ce qui handicape énormément les concernés qui prennent à leur compte les dépenses que nécessite leur activité, à savoir, entre autres, l'entretien des véhicules, le traitement des personnels et leurs charges, le carburant, l'assurance…
Pour M. Bedrane, “le tarif appliqué est bien en dessous du prix de revient”. “Les gens ne gagnent pas assez et tout le monde est mécontent. Dans leur discours, les responsables au niveau de l'Etat relèvent tous l'importance du secteur pour l'économie nationale, mais dans la réalité, rien n'est fait pour améliorer la situation”, déplore le vice-président de l'Unat qui met en exergue la prolifération de la tchippa dans le secteur, devenue une sorte de sésame pour le règlement des problèmes qui se posent pour les transporteurs.
Les responsables de l'Unat réclament, par ailleurs, la mise en place de plans de transport locaux, de wilayas et national de sorte à mettre un peu d'ordre dans un secteur en butte à une anarchie devenue chronique.
Les participants à la réunion d'hier ont également discuté d'un certain nombre de mesures que suggèrent l'Unat afin d'aboutir à une mise à niveau du secteur, dans un pays où 90% des mouvements de marchandises et 80% de celui des voyageurs se font par voie terrestre.
Ils préconisent, également, le regroupement des transporteurs et la mise en place de centres de fret virtuel pour améliorer la chaîne du transport de marchandises.
L'Unat espère, selon M. Bedrane, augmenter le nombre des opérateurs adhérents à l'organisation se fixant un objectif de 7 500 affiliés. Le secteur ne compte pas moins de 55 000 opérateurs pour le volet voyageurs et environ 120 000 pour les marchandises.
H. Saïdani


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