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Tour de piste dans le système américain
La course à la Maison-Blanche
Publié dans Liberté le 21 - 02 - 2008

Dans la course à la présidentielle américaine, les démocrates Barack Obama et Hillary Clinton sont toujours au coude à coude, alors que situation est différente côté républicain, où John McCain est largement en tête mais il doit composer avec les ultras de son parti.
La campagne est typique des Etats-Unis : tout est gigantesque comme à Hollywood et les coups bas sont permis. Mais, quelles sont les principales différences entre républicains et démocrates ? En quoi se distinguent Obama et Mme Clinton ? Qu'est-ce qui caractérise John McCain ? Quels sont les dossiers qui intéressent le plus les Américains dans cette course à la Maison-Blanche ? Tour de piste de la présidentielle américaine. Le système américain est bipartisan, il repose sur le Parti démocrate, le plus ancien, né en 1837, et le Parti républicain apparu en 1854. Il existe également de nombreux petits partis éphémères mais dont les électorats sont récupérés in fine par les deux grands partis. Les partis américains sont des partis de cadres dont les activités ne rejaillissent que durant les périodes électorales. D'ailleurs, ils ne se réveillent que tous les quatre ans pour la présidentielle. La différence entre le programme républicain et le programme démocrate porte sur la conception de l'Etat fédéral. Les démocrates estiment que c'est au gouvernement de protéger ses citoyens et à l'Etat fédéral de leur assurer le minimum. Pour cela, ils encouragent les programmes sur la retraite, la sécurité sociale, le système de protection de santé et l'éducation. Et, pour assurer leur financement, les démocrates ont tendance à hausser les taxes pour ceux qui disposent d'un pouvoir d'achat élevé par rapport aux revenus moyens. Pour les républicains, le rôle fondamental de l'Etat fédéral est la protection des citoyens contre une éventuelle menace extérieure. Ils prônent également une diminution des taxes, spécialement pour les plus aisés, afin d'encourager la croissance économique. Ils ne sont pas pour un système de protection de santé universel et ni le contrôle du port d'arme ni la lutte contre le réchauffement climatique ne sont pour eux des priorités. Obama et Mme Clinton s'étripent alors qu'en réalité, il y a peu de différences entre leurs programmes respectifs. C'est pourquoi leur rivalité porte sur leur propre personne, chacun essaie de convaincre qu'il est plus compétent ou qu'il est le candidat du changement, guettant le moindre faux pas ou la déclaration de plus de l'autre. On aura remarqué que leurs jouxtes ne portent pas principalement sur l'image internationale des Etats-Unis qu'ils ambitionnent de projeter. Sur la guerre d'Irak, par exemple, Obama et Mme Clinton se crêpent le chignon sur des futilités : “Tu as voté en 2002 l'entrée en guerre, je rapatrierais progressivement les Gi's”, “Je mettrais un terme à cette guerre !”… Rien de concret pour les Irakiens. Sur cette question, les deux démocrates savent que le complexe militaro-industriel a son mot à dire. Sur les questions américano-américaines, ils ne font que pinailler. Mme Clinton promet de réformer le système de santé pour assurer la couverture de l'ensemble de la population. Pourtant, elle sait que c'est impossible, ayant fait l'amère expérience lorsqu'elle était Première dame. Son plan a été un échec. Sur la question de l'immigration, elle s'oppose à la délivrance d'un permis de conduire aux clandestins (!) tandis qu'Obama se contente de la critiquer sur cette question. Sur le dossier économique, Mme Clinton estime que l'inégalité croissante des salaires est un problème et souhaite notamment réduire les avantages fiscaux des grandes compagnies et investir dans les emplois. Obama, pour sa part, veut mettre en place une politique qui soutienne la classe moyenne. Sa rivale l'accuse d'exclure les plus pauvres. Côté républicain, le sénateur John McCain, désormais quasi assuré d'obtenir l'investiture républicaine, s'efforce quant à lui de séduire l'aile dure de son parti qui apprécie peu son comportement de franc-tireur. Il n'a pas perdu une seconde pour dégainer un projet va-t-en-guerre, très proche du credo de politique étrangère de l'Administration Bush afin de rallier les ultraconservateurs du Parti républicain. McCain affirme que les Etats-Unis sont prêts à se battre encore cent ans en Irak. Par contre, il se démarque sur l'écologie en faisant campagne pour un plan de lutte contre le réchauffement climatique. Sur l'immigration, un contrôle plus sévère des frontières tout en se prononçant pour une procédure d'amnistie pour les clandestins afin de les ramener sur le chemin de la citoyenneté. Sur le dossier économique, il est comme Obama en faveur de mesures visant à soutenir la classe moyenne et affirme vouloir une réforme du système de santé. En ce qui concerne les électeurs américains, les sujets internationaux ne les excitent pas. Pour eux, la fin des conflits doit venir quel que soit le locataire de la Maison-Blanche et le problème numéro un, aujourd'hui, c'est l'économie. La récession est-elle déjà là ? Les Américains devront-ils mettre une croix sur leur mode de vie ? Combien seront les victimes de nouveaux crashs financiers ? La question de la protection du territoire américain contre le terrorisme reste également importante. Contrairement au scrutin de 2004, les dossiers de l'avortement, de la recherche génétique sur les cellules souches ou du mariage homosexuel sont moins importants aux yeux des électeurs. C'est en soi une évolution qui signe la régression des néoconservateurs.
D. Bouatta


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