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À quand la restauration de Medracen vieux de 24 siècles ?
situé entre constantine et timgad
Publié dans Liberté le 26 - 02 - 2008

Le Medracen, presque le même style que le Tombeau de la chrétienne de Tipasa, est localisé entre Constantine et le village de Timgad à Batna, soit une halte par excellence pour les touristes. Son chantier s'éternise au risque de coûter cher à sa… valeur historique.
Erigé au sommet d'une terre élevée, sur le chemin reliant le village de Boumia (daïra d'El-Madher) à la RN3, Medracen, ce mausolée typiquement numide, vieux de plus de 24 siècles et édifié vraisemblablement à la fin du IIIe siècle avant J-C, attend encore l'opération de la restauration de ses pierres de taille éboulées avec le temps. Effectivement, la restauration du tombeau du Medracen, engagée par la direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya de Batna, est à l'arrêt depuis des mois. Aucune évolution n'est constatée sur le chantier. La situation semble ankylosée. L'échafaudage monté à la fin de l'année 2006 pour la réfection du monument semble s'éterniser et le chantier de l'Ecotec semble avoir évacué les lieux depuis belle lurette. Aux interrogations pour obtenir des informations concernant les raisons de l'arrêt des travaux de réfection ou de remise en état du monument antique, c'est motus et bouche cousue. Plusieurs questions restent posées sur la cause de cet état des lieux. En absence d'une communication officielle, toutes les rumeurs sont avancées. On avance pêle-mêle, le manque de budget, la non-faisabilité technique de l'opération qui risque de menacer tout l'édifice ou, encore, le déficit en spécialistes en restauration. Dans l'attente d'une relance du chantier, avant que le temps n'accomplisse son œuvre funeste, le gigantesque et arrogant Medracen continue, malgré les blessures qu'il porte, à toiser du regard le temps et les hommes en attendant héroïquement ce que lui réserve le sort. Tel un mutilé de guerre, Medracen attend qu'on le débarrasse de ses pansements, soit ces feuilles de zinc qui coiffent quelques-uns des vingt-quatre gradins, et de ses béquilles sur lesquelles il s'appuie, ces madriers qui soutiennent et renforcent quelques-unes de ses 60 doriques. Son état physique n'a pas changé. C'est le même décor d'antan qui persiste et la situation se dégrade de pis en pis. Ce sont les mêmes pierres de taille qui gisent à ses pieds et les mêmes blessures qui stigmatisent son corps.
Pourtant, à l'époque l'ex-DUC de la wilaya de Batna nous a affirmé que “les travaux étaient en phase d'urgence” et que la DUC avait fait appel à des spécialistes, en la matière, de la ville de Tlemcen pour restituer son état d'origine à ce mausolée numidien en dégradation. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et la restauration du Medracen, ce gigantesque cône de pierres à gradins, posé sur un socle cylindrique, cette base, peu élevée de 4,43 mètres et ornée de soixante colonnes engagées, surmontées de chapiteaux doriques, est restée en souffrance. Le temps semble s'acharner contre ce monument antique pour le mettre à genoux. D'ailleurs, l'auteur du livre intitulé. L'Algérie septentrionale écrit que le tombeau de Medracen avait fait objet d'assauts de la part des autochtones pour le terrasser mais sans y parvenir. Résistera-t-il devant le dédain et le mépris de l'homme du XXIe siècle ?
B. Boumaïla


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