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“Le combat contre la faim et la pauvreté, une priorité de l'action internationale”
Le président brésilien à la réunion de la FAO sur la Sécurité Alimentaire
Publié dans Liberté le 07 - 06 - 2008

Saisissant cette occasion, le chef de l'Etat brésilien Lula Da Silva a mis l'accent sur le fait que “le problème de la faim s'est aggravé ces derniers temps avec la forte hausse des prix des aliments. Dans certains pays, des foules désespérées par le manque de nourriture se sont lancées dans les rues pour protester et exiger des actions des autorités. Nous sommes face à un problème grave et délicat. Pour y faire face, nos devons comprendre les vraies causes”. Il affirme : “Pour comprendre pleinement les véritables raisons de l'actuelle crise alimentaire, il est indispensable, donc, d'écarter le rideau de fumée lancé par des lobbies puissants, qui prétendent attribuer à la production d'éthanol la responsabilité de la récente inflation du prix des aliments. Plus qu'une simplification, il s'agit d'une moquerie qui ne résiste à aucune discussion sérieuse.
La vérité, c'est que l'inflation du prix des aliments n'a pas une seule et unique explication. Elle dérive d'une combinaison de facteurs : la hausse des prix du pétrole, qui influe sur les coûts des engrais et des frets, les modifications des changes et la spéculation sur les marchés financiers, la diminution des stocks mondiaux, l'augmentation de la consommation d'aliments dans des pays en développement, tels que la Chine, l'Inde, le Brésil et tant d'autres, et surtout le maintien des absurdes politiques protectionnistes dans l'agriculture des pays riches.” Le président brésilien affirme également qu'“au Brésil, pour chaque graine de haricot, de riz, de maïs, de soja ou dans chaque litre de lait, le pétrole est responsable à 30% du coût final. Observez que je me réfère au Brésil, où le pétrole représente à peine 37% de notre bouquet énergétique. Dans mon pays, plus de 46% de l'énergie viennent de sources renouvelables telles que la canne à sucre et les usines hydroélectriques. Mais, même ainsi, le pétrole pèse beaucoup dans le coût des récoltes brésiliennes”.
Il tire la sonnette d'alarme en avertissant : “L'heure est venue pour que les analystes politiques et économiques évaluent correctement la capacité de contribution des pays en développement dans la question des aliments, de l'énergie et des changements climatiques. Près de 100 pays ont une vocation naturelle pour produire des biocarburants de façon durable. Ces pays devront faire leurs études et décider s'ils peuvent ou non produire des biocarburants, et sur quelles surfaces ! Ils devront définir les plans les plus adéquats et choisir des projets en fonction des critères économiques, sociaux et environnementaux. Ce sont des décisions importantes qui doivent être prises par eux-mêmes.”
Enfin, Lula Da Silva estime : “Réduire les coûts de l'énergie et des engrais et éliminer les subventions intolérables à l'agriculture dans les pays riches, voilà les plus grands défis d'aujourd'hui. Au cours de ces 30 dernières années, il y a eu une véritable révolution silencieuse dans l'agriculture de plusieurs pays, surtout sous les Tropiques. Cette révolution peut être bénéfique pour tous, riches et pauvres, sans distinction. Elle peut aussi apporter des outils, des solutions et des alternatives pour répondre à la demande croissante de centaines de millions de personnes.
L'expansion de l'agriculture des pays en développement, tels que le Brésil, change la dimension des problèmes, change les routes et les stratégies pour les résoudre. La vision de sécurité qui prédomine dans le monde actuel est centrée sur le contrôle et la garantie du territoire, de l'offre d'aliments et de l'offre d'énergies. Les subventions à la production agricole et les barrières commerciales, qui ont tellement freiné la croissance de l'agriculture des pays les plus pauvres, sont aussi une conséquence de cette vision. Il faut reconnaître que si l'agriculture des pays en développement avait été stimulée par un marché libre, peut-être cette crise des aliments n'existerait même pas. Il faut reformuler des visions, recycler des idées. La mondialisation qui s'est installée de façon si ample dans l'industrie se doit d'atteindre l'agriculture.”


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