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De l'expertise algérienne au réveil de la nébuleuse terroriste
Sept ans après le 11 septembre 2001
Publié dans Liberté le 11 - 09 - 2008

Amérique impériale oblige, la date du 11 septembre est devenue une date commémorative internationale ! Les attentats d'Al-Qaïda, qui ont réduit en amas deux tours prestigieuses de New York en 2001, se sont transformés en paramètres d'appréciation et d'ordonnancement sur la scène internationale.
Un vrai fonds de commerce entre les mains des Etats-Unis qui ont réparti les régimes en bons, fréquentables et méchants, pour reprendre le classement de Bush. Mais, ce nouvel étalon dans les relations internationales a fini par montrer, non seulement ses propres failles et limites, mais aussi tous les abus dont en a fait Washington pour développer et renforcer son emprise dans les affaires du monde. Au final, la lutte antiterroriste menée sous le panache des Américains n'a pas éradiqué ce phénomène qu'ils avaient réveillé de ses franges en lui donnant un sens, jusqu'à faire poindre le choc de civilisation. Il s'en est fallu de peu.
L'Algérie n'a échappé ni à ces lectures ni aux stratégies qui les sous-tendent. Reste que le 11 septembre a conforté les Algériens dans la lutte antiterroriste qu'ils avaient menée dix ans durant sans la collaboration de personne, pas même de pays arabes “frères” aux prises pourtant avec le même phénomène. Pour l'Amérique, on retiendra que l'Algérie devait boire la tasse islamique ! Après le 11 septembre, tout ce beau monde s'aligne en rond d'oignons derrière Washington qui se rallie à la thèse algérienne. Et l'Algérie devait enfin voir la reconnaissance de son combat contre une idéologie totalement anti-humaine, abreuvée par un wahhabisme des plus rétrogrades que les Américains avaient couvé dans les années 1980-1990 en Afghanistan, pour bouter les Soviétiques et, dans la foulée, piéger les populations arabo-musulmanes en contrariant via l'islamisme politique leur cheminement vers le développement, la modernité et la démocratie, la vraie, pas celle d'aujourd'hui, procédurière et de façade.
Alger est redevenu fréquentable et les services de sécurité étrangers y défilaient pour étudier son expérience dans la lutte contre l'islamisme radical et barbare. On parle alors d'expertise algérienne. Mais, après une accalmie de cinq années, la situation a rebasculé. Les attentats ont repris crescendo. Les cibles, elles, ont changé : les forces de sécurité, tout comme le mode opératoire, des véhicules piégés et des kamikazes, à l'image de l'Irak. La nébuleuse s'est réveillée et s'avère plus résistante que ne le prétendent les autorités. Elle a même changé de sigle : ce n'est plus le GSPC, c'est Al-Qaïda Maghreb, la poche d'irréductibles s'étant mise sous la coupe d'Hayman Ezzawahiri et consorts. La filiale algérienne et la filiale mésopotamienne ont même fait fusion. D'où ce recours du ministre de l'Intérieur à “la main étrangère”. Pourquoi cette recrudescence des violences ? Surtout qu'au terme d'une guerre dans laquelle environ 200 000 personnes ont péri au cours des années 1990, le GIA ainsi que le GSPC avaient été sérieusement affaiblis jusqu'à ne devenir que l'ombre de ce qu'ils furent lors de la décennie rouge.
D. B.


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