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La carotte qui fait avancer l'âne (II)
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Cela dit, les guerres actuelles que l'on déclare au nom de la lutte antiterroriste, au nom de «l'humanité», et j'en passe, n'ont rien de tout cela. Elles sont sous-tendues par des motivations économiques.
Ainsi, voit-on cette image d'une jungle où chacun lutte pour sa survie quitte à décimer tous ses concurrents. Produire et maximiser les profits, croître et multiplier, prêcher la «bonne parole» à tous les peuples de la Terre pour mieux les abêtir et les placer sous le joug d'un ordre qui se dit «mondial», «universel». Quelle ironie du sort que de vouloir uniformiser les pensées dans une création sagement conçue ! Ces nouveaux gourous qui prétendent diriger l'humanité et bouleverser l'ordre des choses cherchent à habiter au-dessus des réserves énergétiques ou de matières premières et les exorciser au besoin par la force des démons du terrorisme et du cryptocommunisme. Le nouveau livre «sacré» de la mondialisation ne serait-il que la réédition du livre de chevet de tous les dictateurs, impérialistes et colonisateurs ? Ainsi, certaines vieilles recettes ont fait leurs preuves et il suffit aux nouveaux gourous de rectifier la sauce et de relooker l'emballage pour vendre la camelote à leurs «fidèles». Ces nouveaux gourous de l'économie et de la finance ne font pas autre chose que les représentants de commerce en grâce surnaturelle et vie éternelle, à savoir construire, développer et faire fonctionner la machine à suggestion. Ainsi procède-t-on à soumettre les consciences du plus grand nombre soit par la violence soit par le consensus. On tente donc de convaincre une partie au moins du peuple que la violence s'exerce pour son bien et sa gloire et qu'elle s'en trouve par là-même justifiée. Quitte à aller «génocider» un peuple (Irak, Afghanistan, Pakistan, etc). Si ce n'est pas cela, c'est une autre de dictature qu'on serait tenté de qualifier de «molle», celle du loup économique camouflé sous les oripeaux de la démocratie et de la liberté et qui s'exerce sous l'apparence d'un large accord populaire manifesté dans le soi-disant pluralisme politique, religieux et philosophique, social, culturel et ethnique. Dans ces sociétés qui se disent «démocratiques» et qui tentent d'exporter leur «détériocratie» au monde, on tente de jouer sur les cordes du choix délibéré des peuples, alors que ce qui reste dans l'ombre, ce sont les conditions du choix et de l'expression qui sont subtilement mais solidement contingentées. Bien qu'habillée d'un gant de velours, la main invisible du marché n'en est pas moins d'acier trempé… ` Sa violence n'a peut-être pas la dureté des commandos armés, des bruits de bottes, des chars, des prisons et des tortionnaires, quoique… Elle n'a, en tout cas, pas l'évidence de la terreur organisée et imposée. Elle apparaît, bien au contraire, comme un mal nécessaire, une étape transitoire dans l'évolution de la société des barbaries totalitaires et des fourvoiements à tendance collectiviste de l'histoire vers le paradis de la liberté et du total épanouissement de l'individu. Plus prosaïquement, on parlerait de la carotte qui fait avancer l'âne. (Suite et fin)

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