La décentralisation des zones d'activités et industrielle du chef-lieu de wilaya, où elles étaient concentrées en pôle aujourd'hui réservé à l'habitat, a donné lieu à la création de nombreuses zones sises dans l'arrière-pays qui sont aujourd'hui de véritables centres où une industrie florissante est en train de monter en puissance. Tahachart, Oued Ghir, Fenai, El-Kseur, Seddouk, Hellouane, des zones abritent des géants de l'agro-alimentaire ; elles vont s'enrichir avec deux autres à Boudjellil et Béjaïa (entre El-Kseur et Amizour), une décision présidentielle qui vise la création de 36 à l'échelle nationale. Autre bonne décision, 62 milliards seront consacrés pour la réhabilitation de ces zones. Certes, le décisions du ministère des Finances ont arrêté préalablement les sommes allouées à chaque zone, mais cet argent sera utilisé en fonction des besoins, des priorités et des travaux à mener. La zone d'El-Kseur, qui existe depuis 1983 et subissant une extension en 1990, n'a pas vu sa gestion prise en charge. Livrée à elle-même, malgré la présence d'une association, elle n'a pu échapper au squat des lieux communs, à la détérioration de ses voies, de son AEP et de ses VRD. Son abandon est tel qu'en certains lieux les eaux usées débordent à même la route. Une production prometteuse Toutes les unités visitées par le wali, Sibéa, Moulina, Moulex, Toudja, Cojek, AB Cuisine plus, sont la preuve que des potentialités existent pour un développement durable de cette zone. Une séance de travail a clôturé cette visite où le wali a écouté des opérateurs et des représentants de la société civile et de la chambre de commerce et de l'industrie. Tous ont salué sa visite et exprimé le vœu de voir la réhabilitation de cette zone se faire incessament. Il est à relever que 14 milliards ont été alloués à la zone 1 et 2 pour les rendre accessibles, les doter en eau et gaz, mais aussi de séparer les productions de l'alimentaire des produits de l'industrie. Le wali a écouté l'ensemble des intervenants et promis de faire de la question des zones son cheval de bataille, mais aussi de désigner un gestionnaire de zone. Prochaine destination, croit-on savoir : la zone de Taharacht qui bénéficie de 22 milliards. Cette visite démontre de tout l'intérêt que veut réserver le wali aux zones qui, après leur réhabilitation, recevront aussi des extensions, et qui seront aussi gérées et assainies. Ce seront des véritables cadres harmonieux pour le développement de la wilaya.
