Une grève générale était observée, hier en Grèce, pour protester contre le plan d'austérité qui devrait être adopté par le gouvernement pour faire face à la crise économique qui secoue le pays, obligé qu'il est d'avoir recours à l'aide financière étrangère. Cette grève, la 4e de l'année, a été lancée par les deux grands syndicats grecs, GSEE (salariés du privé) et Adedy (fonctionnaires), selon les médias. Les grévistes, pour la plupart des fonctionnaires, dénoncent le plan pluri-annuel d'austérité 2012-2015, qui doit être voté aujourd'hui et demain jeudi au Parlement. Ce plan prévoit une série de mesures impliquant notamment des suppressions d'emplois dans la fonction publique et une éventuelle hausse d'impôts et taxes pour les couches moyennes, moindres pour les détenteurs de fortunes et ce, afin la Grèce puisse bénéficier d'une nouvelle aide financière de ses partenaires et créanciers internationaux. A ce propos, la Grèce a trouvé un accord avec ses bailleurs de fonds : la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne sur les derniers détails d'un nouveau plan d'austérité jusqu'à fin 2014. Ce plan constitue la clef pour autoriser le lancement d'un nouveau plan d'aide financier évitant la banqueroute à Athènes et particulièrement une contagion de la crise à toute la zone euro.